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Ce moment est venu : ma prompte obéissance va d'un roi redoutable affronter la présence.
Jean Racine
Qu'est-ce qu'un gentilhomme ? Un pilier d'antichambre.
Et les plus malheureux osent pleurer le moins !
Je n'ai trouvé que pleurs mêlés d'emportements. Sa misère l'aigrit ; et toujours plus farouche, Cent fois le nom d'Hector est sorti de sa bouche.
Gardez de négliger Une amante en fureur qui cherche à se venger.
Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte.
Peut-on haïr sans cesse ? Et punit-on toujours ?
Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui.
Allez, le temps est cher : il le faut employer.
Couronnez un héros dont vous serez chérie. - J'aurai soin de ma mort, prenez soin de sa vie.
Et je saurai peut-être accorder quelque jour Les soins de ma grandeur et ceux de mon amour.
Un désordre éternel règne dans son esprit. Son chagrin inquiet l'arrache de son lit.
Ai-je pu résister au charme décevant...
Dans le fond de ton coeur je sais que tu me hais ; Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits.
Allons, Rome en dira ce qu'elle en voudra dire.
Prêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive.
Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, Rend au jour qu'ils souillaient toute sa pureté.
Si la vertu se perd quand on gagne l'empire, - Lorsque vous régnerez, que serez-vous, hélas ! - Si vous êtes cruel quand vous ne régnez pas ?
Ce héros - Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire.
Ne vous assurez point sur ce coeur inconstant ; car à d'autres que vous il en juroit autant.
J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler.
... d'après le plus grand peintre de l'Antiquité, je veux dire d'après Tacite.
Autant que de David la race est respectée, Autant de Jézabel la fille est détestée.
Vous veniez de mon front observer la pâleur, Pour aller dans ses bras rire de ma douleur.
Amant avec transport mais jaloux sans retour, - Sa haine va toujours plus loin que son amour.
La vérité s'accorde avec la renommée.
D'ailleurs, vous le savez, en bannissant ses rois, Rome à ce nom, si noble et si saint autrefois, Attacha pour jamais une haine puissante...
Soleil, je te viens voir pour la dernière fois.
Prêt à servir toujours sans espoir de salaire, vos yeux ne sont que trop assurés de lui plaire.
Et quelle vraisemblance y a-t-il qu'il arrive en un jour une multitude de choses qui pourraient à peine arriver en plusieurs semaines ?
Cet ennemi barbare, injuste, sanguinaire, Songez, quoi qu'il ait fait, songez qu'il est mon père
Il est temps de montrer cette ardeur et ce zèle Qu'au fond de votre coeur mes soins ont cultivés.
Enfin je viens à vous.
Songez-y bien : il faut désormais que mon coeur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur.
J'ai vengé l'univers autant que j'ai pu : - La mort dans ce projet m'a seule interrompu.
Point d'argent, point de Suisse.
Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, - Et dérober au jour une flamme si noire...
J'abandonne ce traître à toute ta colère.
L'occasion est belle, il la faut embrasser...