Citations de Jean Racine

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Tout ce que la passion peut inspirer de plus violent et de plus aigre.

Vous n'avez qu'à marcher de vertus en vertus.

Comptez-vous vos soldats pour autant de héros ?

Il se vit terrassé d'un bras victorieux ; - Et la foudre en tombant lui fit ouvrir les yeux.

Est-il juste après tout qu'un conquérant s'abaisse - Sous la servile loi de tenir sa promesse ?

Oui, je viens dans son temple adorer l'Eternel !

Mais ne différez point : chaque moment vous tue. - Réparez promptement votre force abattue, - Tandis que de vos jours, prêts à se consumer, - Le flambeau dure encore, et peut se rallumer.

Je voue à votre fils une amitié de père ; j'en atteste les dieux, je le jure à sa mère.

La terre a moins de rois que le ciel n'a de dieux.

Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux.

Elle flotte, elle hésite : en un mot, elle est femme.

Oui, je sens à regret qu'en excitant vos larmes je ne fais contre moi que vous donner des armes.

Il faut se croire aimé pour se croire infidèle.

Viens, suis-moi. La sultane en ce lieu se doit rendre. Je pourrai cependant te parler et t'entendre.

Grand Dieu, qui fait briller sur la voûte étoilée Ton trône glorieux.

Si vous parlez toujours, il faut que je me taise.

De l'aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l'innocence et la paix.

L'amour a d'autres yeux que le commun des hommes.

Lorsqu'avec mon coeur ma main peut s'épancher, Vous fuyez mes bienfaits tout prêts a vous chercher.

Vous vous abandonniez au crime en criminel.

Quand pourrai-je aux travers d'une noble poussière, - Suivre de l'oeil un char fuyant dans la carrière ?

- Hippolyte ? Grands Dieux !

Heureuse si mes pleurs vous peuvent attendrir, une mère à vos pieds peut tomber sans rougir.

Avocat, ah ! passons au déluge.

Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme, - Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.

Juge tous les mortels avec d'égales lois.

Les témoins sont fort chers, et n'en a pas qui veut.

Loin de vous séparer, je prétends aujourd'hui Par des noeuds éternels vous unir avec lui : Vous jouirez bientôt de son aimable vue.

J'entendrai des regards que vous croirez muets.

Il est des contretemps qu'il faut qu'un sage essuie. - Souvent avec prudence un outrage enduré - Aux honneurs les plus hauts a servi de degré.

La vengeance trop faible attire un second crime.

Vaincu, chargé de fers, de regrets consumé, brûlé de plus de feux que je n'en allumai, tant de soins, tant de pleurs, tant d'ardeurs inquiètes...

Un trône est plus pénible à quitter que la vie : - La gloire bien souvent nous porte à la haïr ; - Mais peu de souverains font gloire d'obéir.

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.

Cher Zacharie, allez, ne vous arrêtez pas ; de votre auguste père accompagnez les pas.

Noble et brillant auteur d'une triste famille, - Toi, dont ma mère osait se vanter d'être fille, - Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, - Soleil, je te viens voir pour la dernière fois.

Mais, seigneur (car je sais que cet ami sincère du secret de nos coeurs connoît tout le mystère), votre deuil est fini, rien n'arrête vos pas, vous êtes seul enfin, et ne me cherchez pas.

De ce temple profane osez-vous approcher ?

Il l'avait destitué de tout emploi dans le diocèse.

La foi d'un ennemi doit être un peu suspecte.

Un soupir, un regard, un mot de votre bouche, Voilà l'ambition d'un coeur comme le mien.

La Reine touche presque à son terme fatal. En vain à l'observer jour et nuit je m'attache : Elle meurt dans mes bras d'un mal qu'elle me cache.

Ramène-le fidèle, et permets en ce jour Qu'en retrouvant l'amant je retrouve l'amour.

La raison n'agit point sur une populace.

Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ?

Ce qui est échappé aux spectateurs pourra être remarqué par les lecteurs.

Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? - Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, - Et sa bonté s'étend sur toute la nature.

Seigneur, dans cet aveu dépouillé d'artifice, - J'aime à voir que du moins vous vous rendiez justice.

J'étudiai leur coeur, je flattai leurs caprices, - Je leur semai de fleurs les bords des précipices.

Vous n'aviez pas encore atteint l'âge où je touche, déjà plus d'un tyran, plus d'un monstre farouche avoit de votre bras senti la pesanteur ; déjà, de l'insolence heureux persécuteur, vous aviez des deux mers assuré les rivages.

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