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La vie quotidienne, si elle est sans compréhension, vous poussera à passer à côté de l'amour, de la beauté, de la mort.
Jiddu Krishnamurti
Il est impossible d'être à soi-même sa propre lumière si l'on est pris dans les ténèbres de l'autorité, du dogme, des conclusions.
L'art de voir est la seule vérité.
On ne peut pas inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte.
L'amour est un tout indissociable et perpétuellement neuf.
Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation.
Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à une société profondément malade.
Porter sur toute chose un regard lucide, sans faire intervenir les souvenirs d'hier : alors, la vie cesse d'être problématique.
Il existe une efficience basée sur l'amour, qui va bien plus loin et qui est beaucoup plus grande que l'efficience de l'ambition.
Quand la pensée constate qu'elle est incapable de comprendre ce que c'est que la liberté, c'est l'intelligence : je ne peux pas.
En essayant de vous conformer à l'idéologie, vous vous oblitéreriez vous-mêmes tandis que ce qu'il a de vrai n'est pas l'idéologie la vérité est ce que vous êtes.
Ce que je vous demande, c'est d'ouvrir votre esprit, non de croire.
L'éducation consiste à comprendre l'enfant tel qu'il est, sans lui imposer l'image de ce que nous pensons qu'il devrait être.
Toute réforme engendre la nécessité de nouvelles réformes.
Comprendre la vie c'est nous comprendre nous-mêmes, et voilà le commencement et la fin de l'éducation.
Pourquoi le sexe occupe t-il tant notre esprit ? Parce qu'il est l'échappatoire suprême. C'est la voie ultime vers l'oubli de soi absolu.
L'observation est comme une flamme qui est attention et avec cette capacité d'observation, les blessures, le sentiment d'avoir de la peine, la haine tout cela est consumé, envolé.
Pour la plupart, la liberté est un idéal, quelque chose de très lointain, que l'on ne peut pas atteindre. D'autres affirment que, pour être libre, on doit être discipliné. Mais la liberté n'est pas au bout du chemin ; elle est dès le premier pas.
La vraie révolution n'est pas celles qui sont sanglantes : elle se produit par le développement de l'intégration et de l'intelligence en des individus qui, par leur vie même, produiront des changements radicaux dans la société.
Nos intuitions peuvent être l'expression de nos espoirs, de nos craintes, de notre amertume, de nos attentes, de nos souhaits.
Si l'éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n'a-t-elle pas fait faillite ?
Chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.
L'enthousiasme qui ne dépend que d'une seule personne n'est pas durable : il est superficiel, sans connaissance ni valeur, car il peut être détourné au service d'une autre personne et de ses fantaisies.
La floraison de l'amour est méditation.
Pour comprendre le sens de la vie, de ses conflits et de ses douleurs, il nous faut penser indépendamment de toute autorité, y compris celle des religions organisées.
L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition mais celui qui ne se connaît pas lui-même.
Bien des gens dans le monde sont indépendants, mais très peu sont libres.
Toute autorité, quelle qu'elle soit, empêche de voir, de penser lucidement ; et comme la plupart d'entre nous trouvons la pensée lucide douloureuse, nous nous abandonnons à l'autorité.
Sans méditation, on est comme aveugle dans un monde d'une grande beauté, plein de lumières et de couleurs.
Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse.
L'esprit mûri ignore la comparaison, la mesure.
La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.
Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.
Me voici, être humain violent, blanc, noir, brun ou rouge, et il ne m'intéresse pas de savoir si j'ai hérité de cette violence ou si la société l'a engendré en moi : ce qu'il m'importe de savoir, c'est si je peux m'en libérer.
La méditation est l'art majeur de l'être humain.
Le premier pas est le dernier pas.
C'est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s'emparer de l'éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.
Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être ; et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies.
Range le livre, la description, la tradition, l'autorité, et prend la route pour découvrir toi-même.
Il est bon de naître dans une religion mais pas d'y mourir.
Sans amour, vous aurez beau faire - courir après tous les dieux de la terre, prendre part à toutes les activités sociales, tenter de remédier à la pauvreté, entrer en politique, écrire des livres, écrire des poèmes - vous ne serez qu'un être mort.
Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée.
La mort n'est pas une chose horrible, une chose à éviter, à différer, mais plutôt une compagne de chaque jour. De cette perception naît alors un sens extraordinaire de l'immensité.
Dans l'amour véritable, il n'y a pas de place pour les divisions du temps, de la pensée, et de toutes les complexités de la vie, ni pour toutes les misères, les confusions, l'incertitude, les jalousies et les angoisses humaines.
Sans amour, vos problèmes iront croissant et se multipliant à l'infini, mais avec l'amour, quoique vous fassiez, il n'y a plus de risque, il n'y a plus de conflit. L'amour alors, est l'essence de la vertu.