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Je m'énerve beaucoup moi-même, c'est énorme.
Joey Starr
Dans la tête de mes enfants je ne suis pas un "faible".
La posture de victime des jeunes de banlieue me prend la tête.
Je ne vis pas sur les médailles.
À force d'embrasser le cul de Dieu, j'ai peur qu'il m'envoie de ses nouvelles.
En face de Gérard Depardieu, on ne minaude pas.
J'ai tendance à ne pas regarder dans le rétro.
Je ne bosse pas dans le sens du capital sympathie.
Je n'ai aucun problème avec l'idée de payer des impôts pour la collectivité, mais il faut savoir où ça va.
Je suis moins dispersé. Je sais un peu plus ce que je veux.
Si être avec ses enfants c'est être un papa poule alors je le suis à moitié mais je le suis.
Au fond, je suis un grand optimiste.
Aujourd'hui, le rap est assis sur une montagne de clichetons. Il a oublié le caractère ludique de l'histoire.
Je ne regrette qu'une fois qu'on m'a tapé sur les doigts.
La banlieue, c'est comme un sac à dos. Ça ne vous quitte pas comme ça.
La France est triste parce qu'elle a arrêté de regarder sa jeunesse dans les yeux.
Avant je pensais qu'acteur c'était un métier de paresseux. Mais en fait on bosse !
Aujourd'hui, nos dirigeants sont tous des managers.
Je ne suis pas un exemple pour mes enfants mais plutôt un moteur affectif.