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Il y a des moments où il suffit de peu de chose pour que la vie continue ou qu'elle s'arrête.
Joseph Joffo
Pour les gitanes, plus elles sont jolies et plus elles méprisent l'étranger qui les convoite. Quand elles sortent dans la rue pour tirer quelques sous aux quidams honnêtes, elles ne peuvent s'empêcher de mépriser encore.
Les adultes se divisent en deux catégories : ceux qui ne parlent que de leurs victoires et ceux qui ne parlent que de leurs déboires, mais de toute façon cela revient au même. Il ne s'agit que du passé.
Quand on se sent si injustement traité, si totalement incompris, la fuite, seule, paraît être la solution
Il n'y a que la terre qui offre sans compter.
L'amour, ça prend d'un seul coup, on ne sait pas comment.
Peut-être ai-je cru jusqu'à présent me sortir indemne de de cette guerre mais c'est peut-être cela l'erreur. Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être...
Les souvenirs varient suivant l'âge, plus on avance et plus ils sont nostalgiques.
Il faut savoir une chose, lorsqu'on n'est pas le plus fort, lorsqu'on est deux contre dix, vingt ou cent, le courage c'est de laisser son orgueil de côté et de foutre le camp.
Comment peut-on être si belle, paraître si douce et, sous une peau de pêche, cacher l'acidité du citron ?
Si autrefois tous les chemins menaient à Rome, on sait aujourd'hui que c'est en Amérique qu'ils nous conduisent...
Oui, j'en suis sûr. Papa a donné les deux derniers coups sur les tempes, un oeil fermé comme un artiste. Un mouvement de poignet pour lever la serviette, la présentation du miroir. Le S.S. a souri, satisfait
Par la jeunesse vient la promesse d'un avenir meilleur !
Il faut toujours se méfier : le moment où l'on croit être victorieux est toujours l'instant le plus dangereux.
Un frère est quelqu'un à qui on rend la dernière bille qu'on vient de lui gagner.
Je suis le seul écrivain qui sache couper les cheveux mais pas en quatre
Le jeu continue, il est de règle que le gibier coure toujours devant le chasseur et je me sens encore du souffle, je ferai tout pour qu'ils n'aient pas le plaisir de m'avoir.
C'est toujours lorsque l'on s'en va que l'on s'aperçoit que l'on s'est attaché aux choses
La vie n'est simple pour personne. Et j'ai remarqué que rien ne la complique plus que le mensonge !
Tomber sur une peau de vache, ce n'est pas de bol mais tomber sur le prof dont on passe le crâne du fils à la tondeuse, c'est tout de même rarissime !
Elle a enfilé son jean de vacances, ses boots bleues en faux crocodile.
Après 40 ans de métier, maintenant je sais écrire
Ils n'ont pas besoin de parler. Tout est dans leurs regards quand ils se croisent. Oubliés les malentendus. Oubliés les premières déceptions et les tournoiements de la timidité. Oublié le choc de la première rencontre. C'est un peu comme si, soudain, ils se connaissaient depuis toujours, depuis leur plus petite enfance.
S'il est bien difficile pour un diable de se faire homme, il est beaucoup plus aisé pour un homme de devenir démoniaque.
Une boum en pleine forêt ! Pourtant c'est bien normal que les boums, ici, aient lieu dans la nature. D'abord, c'est plus facile, et puis on n'a pas les parents sur le dos.
J'étais le meilleur coiffeur de Paris. Tout le monde venait chez moi, de Delon à Belmondo… Je me souviens un jour de cette formidable brochette : Pierre-Christian Taittinger, François Mitterrand, Jacques Chirac et Bernadette… Je regrette de ne pas avoir fait la photo
J'avais découvert cette chose que les musiciens connaissent bien : lorsque que l'on sait se servir d'un instrument, même s'il est aussi simple qu'un tube de bambou, on n'est plus jamais seul
Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être...
Dans une chanson, ce n'est pas tant les paroles qui comptent, mais le mouvement, la petite musique.
J'y perds le latin que je n'ai jamais appris.
Les hommes s'imaginent maîtres de leur destin. Ils ne sont que les esclaves de leur temps. J'ai été l'objet du mien.