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Et ces impressions telles que la couleur, l'odeur, le goût ou le son, ne sont pas des qualités immanentes aux choses. Elles ne reflètent que l'effet produit sur nos sens.
Jostein Gaarder
Ca vous tombait dessus comme ça. On pouvait peut-être choisir ses amis, mais on ne s'était pas choisi soi-même. Elle n'avait même pas choisi d'être un être humain.
En grandissant nous nous habituons à bien d'autres choses qu'à la pesanteur. On finit par tout trouver naturel.
Il est donc impossible d'avoir une connaissance sûre de ce qui est en perpétuel changement.
Ce sont toujours ceux qui posent des questions qui sont les plus dangereux. Répondre, ce n'est pas si compromettant. Une seule question peut être plus explosive que mille réponses.
Il n'est rien d'ordinaire dans le monde. Parce que tout ce qui existe fait partie de la grande énigme. Toi et moi aussi. Nous sommes l'énigme que nul ne peut résoudre.
Quand un homme se met à raisonner, il puise en lui-meme les réponses.
L'homme de devoir finira par se lasser d'être si conscient de son devoir et de ne jamais faillir à la règle de vie qu'il s'est fixée.
Il (Spinoza) rejetait l'idée selon laquelle Dieu aurait inspiré la Bible jusque dans les moindres détails. Selon lui, nous devrions toujours avoir en mémoire l'époque à laquelle la Bible a été rédigée.
- Il ne faut rien exclure comme possibilité. Tout peut être mis en doute. - Car toute notre existence n'est peut-être qu'un rêve.
Dieu est le jour et la nuit, l'hiver et l'été, la guerre et la paix, la faim et la satiété.
Deux choses ne cessent de remplir mon coeur d'admiration : le ciel etoilé au-dessus de ma tête et la loi morale en moi.
Retenir ses larmes, voilà bien, selon moi, le comble du "charnel" ; car lorsqu'on refuse à son coeur de s'épancher, le chagrin ne s'ancre-t-il pas en nous, pesant comme un fardeau ?
Non, je ne peux croire en un Dieu qui exige des sacrifices humains. Je ne crois pas en un Dieu qui détruit la vie d'une femme pour sauver l'âme d'un homme.
Une grenouille vivante fera aussi l'affaire. Du moment que c'est quelque chose d'aussi vert que la boîte aux lettres pour ne pas effrayer le facteur.
Tout comme nous devons pouvoir nous mettre à la place de quelqu'un d'autre pour mieux comprendre sa situation, nous devrions être capables de nous imaginer vivre dans d'autres cultures pour mieux les comprendre.
L'univers aurait été tout aussi inconcevable s'il s'était limité à la taille de cette pierre, pas plus grosse qu'une orange. La question cruciale serait restée la même : d'où vient cette pierre ?
Toutes les étoiles finissent un jour par mourir. Mais une étoile est une petite étincelle du grand feu de joie allumée dans le ciel.
Ces philosophes pensaient qu'il suffisait de répandre la raison et la connaissance pour que l'humanité progresse à grands pas.
De rien je ne peux dire : "ceci m'appartient", dit Bouddha, et rien ne me permet de dire : "ça, c'est moi"
La vraie connaissance ne peut venir que de l'intérieur de chacun. Personne ne peut vous l'asséner.
"Superstition", n'était-ce pas un drôle de mot au fond ? Si vous étiez chrétien ou musulman, on disait que vous aviez la "foi". Mais si vous croyiez à l'astrologie ou au vendredi 13, cela devenait de la superstition !
Impossible de se sentir en vie si l'on ne pense pas aussi qu'on mourra un jour.
La vie est si brève que nous n'avons pas le droit de prononcer un jugement définitif sur l'amour. Vivre d'abord ... et ensuite seulement philosopher !
N'est-ce pas en se posant ce genre de questions que nous sentons que nous sommes en vie ?
Etait-ce donc la société qui déterminait ce qui était convenable ou pas ?