Citations de Jules Michelet

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Toute folie de la femme est une sottise de l'homme.

L'église s'occupe du monde, elle nous enseigne nos affaires, à la bonne heure ! Nous lui enseignerons Dieu.

Peu de lectures, mais simples, fortes, qui laissent traces.

On exige d'un boursier bien plus que d'un autre. Il est tenu de réussir.

On s'attache par le chagrin même ; souffrir ensemble, c'est encore aimer.

Les Jacobins avaient eu plus d'un an de dictature illimitée : non seulement toutes les places, mais l'absolue disposition du capital de la France.

De l'homme à la femme tout est musique d'amour, musique de foyer et d'alcôve. Un duo, c'est un mariage. On ne prête pas son coeur, mais on le donne un moment, on se donne, et plus qu'on ne veut.

Toute cette tribu fut exterminée, de façon qu'il ne resta pas un des fils de ceux qui se vantaient d'avoir brûlé Rome.

Pour réussir, la minutie est nécessaire ; sans elle, sans la précision, nul résultat n'est possible. Mais il faut que l'ouvrier reste plus grand que son oeuvre, qu'il la domine. On ne l'embrasse fortement qu'autant qu'on est au-dessus.

Auprès des assemblées comme auprès des femmes, l'assiduité sera toujours le premier mérite.

Les mariages entre parents qui peuvent affaiblir les faibles et les faire dégénérer, fortifient, au contraire, les forts.

Tous, presque tous, royalistes, à cette époque, et pourtant fort aigres pour le Roi.

Tout est inestimable de celle qu'on aime et tout est récompense. Tout d'elle charme, tout est adoré. L'amour en vient par tous les sens. Sa vie physique, dans l'ensemble et sans excepter rien, c'est un universel enchantement.

La femme change et ne change pas. Elle est inconstante et fidèle. Elle va muant sans cesse dans le clair-obscur de la grâce. Celle que tu aimas ce matin n'est pas la femme du soir.

... le grand siècle, je veux dire (le) dix-huitième.

Le Moyen Âge, la France du Moyen Âge, ont exprimé dans l'architecture leur plus intime pensée. Les cathédrales de Paris, de Saint Denis, de Reims, en disent plus long que de longs récits. La pierre s'anime et se spiritualise sous l'ardente et sévère main de l'artiste.

Le Midi offrait d'autres éléments de trouble, non moins favorables, des hommes de passion sèche, actifs, ardents, politiques, esprits d'intrigue et de ruse, propres non seulement à soulever, mais à organiser, régler, diriger le soulèvement.

Tout s'aigrit dans un vase aigre.

Que peut-on faire sur la femme dans la société ? Rien ! Dans la solitude ? Tout !

Jules-César Scaliger, avec ses armes, figure pointue, spirituelle et risible ; évidemment un esprit dur, mais beaucoup d'acumen.

La parole de la femme, c'est le dictame universel, la vertu pacificatrice, qui partout adoucit, guérit.

Marat était audacieux, mais nullement brave.

La fin suprême de la famille serait qu'entre les trois personnes il n'y eût plus ni sexe ni âge, que les fils fût le père de ses parents, l'époux de sa mère.

La France est le pays de la prose.

Prenez le prêtre le plus sage et la femme la plus sage, il sera bientôt le vrai mari spirituel.

Il est très rare que les puissants aient besoin de faire des crimes ni même de les savoir ; on devance leurs pensées.

C'est une très funeste tendance de notre âge de se figurer que nature c'est rêverie, c'est paresse, c'est langueur.

La seiche a le parfum exquis, l'ambre gris, qu'on ne trouve dans la baleine que comme résidu des seiches en nombre infini qu'elle absorbe.

Toute femme est un autel, la chose pure, la chose sainte, où l'homme, ébranlé par la vie, peut à chaque heure trouver la foi...

Elle travaillait chez elle, ou continûment tout le jour, ou en coupant son travail des soins du ménage.

Les rêveurs et les érudits d'un siècle pédantesque entassaient, commentaient les textes. Et la découverte, peu difficile d'elle-même, le devenait à force de lectures, de réflexions, d'utopies chimériques.

De Reims à la Moselle commence la vraie vigne et le vin ; tout esprit en Champagne, bon et chaud en Bourgogne, il se charge, s'alourdit en Languedoc pour se réveiller à Bordeaux.

Les philosophes eux-mêmes, les abstracteurs de quintessence vont, malgré eux, par la voie simple du pauvre vicaire savoyard.

Plus sa famille est loin, plus ta femme est à toi. Plus aussi tu as ce devoir, ce bonheur, d'être tout pour elle.

Rien de plus froid qu'un sérail ; c'est un amour de chenille qui traîne de rose en rose, gâtant le bord de la feuille sans atteindre le calice.

Combien ce pays est diminué, appauvri ! Moi seul, je le sais.

Les plus faibles des créatures, les atomes à coquilles, les méduses microscopiques.

La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres.

Que de précautions, à ce moment, dans les familles ! Le coeur des mères se fond en douces caresses, en gâteries, en mille soins utiles et inutiles.

Le Français des classes riches est le seul homme du monde qui ne se repose jamais. C'est peut-être la cause principale pour laquelle nos enrichis, nos bourgeois, une classe née d'hier, est déjà usée.

Ce ton menaçant annoncait qu'on se croyait fort.

On vit alors toute la justesse du mot du Maréchal de Saxe : Une bataille perdue, c'est une bataille qu'on croit perdue.

La Terre ne peut pas finir si un seul homme vit encore. Ayez pitié de la Terre fatiguée, qui sans l'amour n'aurait plus de raison d'être. Aimez, pour le salut du monde.

Ce que l'avenir nous garde, Dieu le sait ! Seulement je le prie, s'il faut qu'il nous frappe encore, de nous frapper de l'épée.

Le hasard aime à servir celui qui suit toujours une même pensée.

Cette lutte intérieure, qui ne laissait pas que d'agiter Paris...

On ne sait pas assez combien les femmes sont une aristocratie. Il n'y a pas de peuples chez elles.

Cet amour nouveau, la séparation le poussa aux excès de la passion.

La France est un pays où le bon coeur éclate par accès, dans les plus violentes discordes.

Le Roi, malgré son éducation jésuitique et la duplicité ordinaire aux princes, avait un fonds d'honnêteté...

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