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La première réforme devra être une intelligente décentralisation.
Jules Payot
L'autorité est nécessaire, mais elle dégénère facilement en esprit de domination. Il faut éclairer, non régenter, aider les subordonnés à travailler avec joie et "ne jamais éteindre le tison qui fume encore".
Un novateur, c'est-à-dire un homme dont la vue perce un brouillard de préjugés et qui voit les choses telles qu'elles sont est aussi sympathique qu'un voyageur qui pénètre à minuit dans un compartiment où tous sont étalés à leur aise.
Nous ressemblons à un agriculteur qui, au lieu de semer de bonnes graines dans un terrain préparé, sèmerait à la volée sur de vastes étendues qu'il ne pourrait débarrasser des mauvaises herbes.
Une foule n'est accessible qu'à des émotions, elle est incapable d'une attitude d'esprit objective.
Les grands écrivains sont des sourciers qui, à travers le sol infécond des apparences, percent jusqu'aux sources vives du réel.
Pour écrire, il faut en quelque sorte, un don de soi-même à la vérité.
En résumé, un cours de grammaire fait par le maître in abstracto est une faute contre le bon sens. C'est l'élève qui doit faire l'effort de tirer la règle.
Ces abominables cours dictés qui sont le comble de la sottise.
La plupart attrapent une opinion comme on attrape la rougeole, par contagion.
Aussi une réforme n'est-elle populaire que lorsqu'il s'agit de corriger... le voisin !
La croyance erronée que le cerveau de l'enfant est une tabula rasa ou mieux, une cire molle, passive, indifférente à toute forme que l'adulte jugera bon de lui imposer.