Images
Ecrire, c'est empoigner sa souffrance, la regarder en face et la clouer sur la croix. Et après, on s'en fout d'être guéri ou pas, on a pris sa revanche.
Katherine Pancol
Les hommes disent que le temps passe, le temps dit que les hommes trépassent.
Les gens ne vivent plus, ils s'usent.
Elle n'allait pas se laisser tuer par le chagrin, elle allait tuer son chagrin.
Le désir de la vie s'effrite et, un jour, on s'aperçoit qu'il se réduit à presque rien.
Que c'est bon, que c'est bon d'aimer et d'être aimée !
La souffrance, c'est magnifique. C'est magnifique quand le mal est passé parce qu'on apprend, parce qu'on comprend, parce qu'on peut se mettre à la place de l'autre.
Ca, c'est un problème de grande personne. Quand on est petit, on croit que la vie est simple, logique et quand on grandit, on s'aperçoit que c'est plus compliqué.
Tous les hommes naissent égaux. Dès le lendemain, ils ne le sont plus. Ce n'est pas moi qui ai trouvé ça, mais un certain dénommé Jules Renard.
Les femmes, il faut les tenir à distance, les ignorer et alors ce sont elles qui te courent après.
Ça s'appelle aussi l'amour. Les moyens de devenir soi-même grâce à une autre qui te regarde et qui t'aime pour toi, pas pour une image idéale de toi.
La vie est belle, mais le monde, non. Et ça l'avait enchantée, la vie est belle, mais le monde, non parce que ça lui donnait de l'espoir et elle avait cruellement besoin d'espoir.
Le coupable n'est pas celui qui commet l'erreur, ça arrive à tout le monde, mais celui qui se complaît dans l'erreur.
Observez les visages des vieux : ils ont l'air semblables, tous ridés, tous flapis mais certains possèdent une lumière qui les met au-dessus des autres, qui attire les jeunes et les petits enfants, les hommages et les baisers.
C'est pareil pour tout. On tire des lignes droites et la vie fait des courbes.
L'amour, un peu de miel qu'on cueille sur des ronces.
Le mensonge est le pire des guides. Il t'entraîne dans des souterrains menaçants et détale en ricanant.
C'est très difficile de recevoir de l'amour. Aussi difficile que d'en donner.
La vie la plus simple peut être parfois compliquée.
Nous passons notre vie à nous demander si ce qui nous arrive est important ou pas. Et on comprend toujours trop tard.
Le bonheur, il ne faut pas lui courir après, il faut le fabriquer soi même. Voilà le secret.
Parfois, quand les choses sont trop violentes, on les efface de sa mémoire, on ne veut plus se souvenir.
La souffrance, c'est magnifique quand on en guérit, quand on la transforme en compassion.
Pour bien vivre, il faut se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu'un jour on pourra se reposer par ce que ça s'arrête jamais.
C'est terrible d'avoir peur, la nuit. La nuit, tout devient menaçant. La nuit, tout devient définitif.
J'aime l'amour fulgurant, impossible, au-dessus de tout, impitoyable, intransigeant. Je ne pardonne pas à l'amour qui compromise, qui s'arrange, qui descend sur terre et obéit aux lois idiotes de notre société.
La vie, c'est souvent un chemin de plaies et de bosses. C'est rarement une promenade tranquille. Ou alors c'est qu'elle s'est endormie et quand elle se réveille, elle n'arrête plus de vous secouer !
Mais je ne vois pas de solution parce que aujourd'hui, être jeune, ce n'est pas seulement un moment de la vie, c'est une condition de survie. Ce n'était pas comme ça, avant !
Moi aussi je suis un passionné de livre, de romans surtout, et je peux assurer, sans faire le malin, que j'ai appris la vie dans les pages des livres (et dans les films aussi pour être tout à fait honnête).
On n'est plus personne quand on est seule.
Les femmes sont bien plus douées pour les mots, pour disséquer leurs émotions, leurs sentiments, leur désir.
La vérité est utile à celui qui la reçoit, peut-être, mais c'est une épreuve pour celui qui l'énonce.
C'est cela même qu'on appelle la vie, que tout puisse vous arriver à n'importe quelle heure, n'importe comment, quand vous vous y attendiez le moins. C'est ça la vie. Le reste, c'est de la survie, ce n'est pas pour vous. Ni pour moi d'ailleurs.
La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver.
Le problème des hommes, c'est qu'ils prennent les limites de leur savoir pour les limites du monde. Le monde est bien plus vaste ! Faisons marcher notre imagination.
Que la vie était rude pour les hommes aujourd'hui, que les femmes leur demandaient beaucoup et qu'ils n'avaient pas toujours les épaules assez larges pour tout porter. Alors parfois, ils préféraient prendre la fuite.
Ecoute, écoute la petite voix en toi avant de t'engager sur ton chemin. Et le jour où tu entendras cette petite voix, suis-la aveuglément. Ne laisse personne décider pour toi. N'aie jamais peur de revendiquer ce qui te tient à coeur.
On a retiré la guerre aux hommes, alors ils ne savent plus qui ils sont.
Ou bien ils sont beaux, virils et infidèles... Et on pleure ! Ou bien ils sont vains, fats, impuissants... Et on pleure ! Ou bien encore ils sont crétins, collants, débiles... Et on les fait pleurer ! Et on pleure de rester seule à pleurer
L'amour est un grand menteur, un grand dissimulateur. Il vous force à tout donner puis s'en va, repu, ennuyé, à la recherche d'autres coeurs à dévaliser.
Je fais de la figuration dans ma propre vie.
Les déclarations d'amour et d'amitié se ressemblent.
La vie fait des miracles. Faut pas croire que tout est noir même si on nous le répète tout le temps, faut croire aux exceptions et surtout, surtout, il faut croire qu'on est soi-même une exception.
Le bonheur, c'est une affaire intérieure. Entre soi et soi.
Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est la peur.
La vraie richesse d'une société, ce sont les gens qui la composent, pas l'économie.
Les gens n'aiment pas poser des questions, ils ont peur de paraître incultes ou cons, mais si on ne demande pas, on n'apprend jamais, non ?
Il en faut, du courage, pour rester enfermée de longues heures à triturer les mots, à leur dessiner des petites pattes velues ou des ailes afin qu'ils marchent ou s'envolent.
Certains mots s'inscrivent dans votre mémoire, au fer rouge. Des années plus tard, ils sont toujours là. Des mots en apparence anodins.
Avant, il m'envoyait des fleurs, des livres, des cartes avec des petits mots énigmatiques... La dernière portait une phrase de Camus qui disait : Le charme, c'est une manière de s'entendre répondre oui sans avoir posé une seule question.