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Ah les femmes, mon cher, toutes les mêmes ! Elles font des mystères pour les choses les plus simples !
Katherine Pancol
Plus ça va, plus je pense qu'on ne choisit pas grand-chose. La vie vous arrive, c'est tout et on fait avec. On fait de son mieux avec.
La mode, c'est Paris. Lancer sa maison de couture, c'est Paris. New York, c'est le business, Milan, le shopping, Paris, la création.
On peut tout se dire mais on n'est pas obligées de tout se dire tout le temps ! Il y a des silences qui font aussi partie de l'amitié.
C'est de ma faute aussi. Je l'ai ennuyé avec mon amour. J'ai vidé mon coeur dans le sien. Jusqu'à la dernière goutte. Je l'ai rassasié. Il n'y a pas seulement l'amour, il y a la politique de l'amour, disait Barbey d'Aurevilly.
Elle a ouvert une porte en moi que je ne veux plus jamais refermer.
Il avait demandé un coup de main là-haut, au réveil, à l'heure où le Ciel et la Terre se mélangent, où l'on rêve, éveillé, à l'adresse des anges.
Aimer, ça se conjugue sans adverbe et sans condition.
Mon premier amour était un pigeon, un pigeon de Paris, sale et gris, tenace et pugnace.
Les riches, c'est toujours comme ça, ils veulent tout. Comme ils ont de l'argent, ils croient qu'ils peuvent tout acheter, y compris le bonheur, et ils sont furieux quand ils sont malheureux !
Tu as le droit d'avoir peur d'un seul truc. Peur pour tes enfants. Le reste, l'argent, le travail, les impôts, les sauts à l'élastique, c'est très simple, tu dis juste pas peur et tu sautes en avant.
Avec les souvenirs, on a le choix. Soit on les ignore et on s'empare de chaque journée comme si elle était nouvelle, soit on les ressort un à un, on les regarde en face et on les identifie... On va fouiller dans l'obscur pour trouver la clarté.
Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est.
L'amour, ça ne klaxonne pas avant d'entrer ! ça se pointe, ça s'impose, ça force les barrages.
Il y a des êtres dont la vie avance par enjambées d'ogre, d'autres qui progressent par sauts de puce, d'autres encore qui font du surplace.
On oublie ce qui est léger, futile, accessoire, on n'oublie pas le noir qui tache la mémoire.
Le respect, il ne faut pas l'exiger des autres, mais de soi-même.
Elle trouvait qu'il fallait davantage se préparer au chagrin qu'au grand bonheur. Le grand bonheur, c'est facile, il suffit de se laisser glisser. C'est comme descendre sur la pente d'un toboggan. Le chagrin, c'est remonter à pied un très long toboggan.
Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat.
Il faut te dire que la vie va t'apporter plein de choses nouvelles, des choses différentes... que tu ne les connais pas et c'est pour cela que tu as peur. On a toujours peur devant l'inconnu.
La foi en la vie, c'est de croire qu'il y a une place pour toi derrière le brouillard.
Mon chagrin je me le garde au chaud, pour moi toute seule. C'est à ce prix-là qu'il reste entier et vivant. Quand j'en parle, j'ai remarqué, il s'évapore. Il ne veut plus rien dire.
Mais le douleur, elle, ne s'émousse pas. C'est étrange d'ailleurs : l'amour s'use, mais la douleur reste vivace. Elle change de masque, mais demeure. On ne finit jamais de souffrir alors qu'on finit, un jour, d'aimer.
Ce n'est parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
Et je règne sur soixante-dix mille crocodiles ! Vous vous rendez compte ?
C'est dans le rêve que respirent les âmes. Dans le rêve que se glisse la grandeur de l'homme. Aujourd'hui, on ne respire plus, on suffoque.
J'ai tout, mais je n'ai rien puisque je t'ai perdue.
J'avais enfoui au fond de moi ma rage, mon courroux, mon impuissance à réconcilier mon monde, ma méfiance envers ce beau sentiment qu'on appelait amour, et qui ressemblait si fort à la guerre.
Ce n'est pas toi qui disait que la vie était une valse et qu'il fallait danser avec elle ? Il faut être deux pour danser la valse.
Que vaut-il mieux ? Mourir à petit feu dans la cocotte-minute conjugale ou partir en tourbillon dans les flammes du désir ?
La jalousie est une maîtresse insatiable. Elle vous tient, elle vous harcèle, elle creuse en vous un noir torrent de boue.
On est crédule quand on aime. On ne veut rien apprendre qui dérange l'idée magnifique que l'on se fait de l'autre. De l'autre qu'on repeint toujours en doré... C'est l'amour qui veut ça.
L'homme survit aux tremblements de terre, aux épidémies, aux horreurs de la guerre, et à toutes les souffrances de l'âme, mais la tragédie qui l'a toujours torturé et le tourmentera toujours est la tragédie de la chambre à coucher.
Il y eut des superlatifs de tendresse où chacun voulait planter son drapeau sur l'Annapurna de son amour.
La misère n'est belle que dans les livres qui mentent.
La gardienne ruminait comme si elle revenait d'une déception amoureuse.
Quand on a appris à s'aimer à deux, c'est dur de s'aimer toute seule.
Quand on est amoureux, quatre-vingt-dix-huit pour cent du cerveau ne fonctionne pas.
J'ai beaucoup d'estime pour les gens patients. A mes yeux, ce sont les vrais sages d'aujourd'hui. Des presqu'en sains. Il faut garder son âme bien groupée pour atteindre l'état de patience.
Le silence peut être le signe d'une grande joie qui ne trouve pas ses mots. C'est parfois aussi une manière de dire son mépris.
Il y a bien une vie que je finirai par vivre pour de bon, non ?
On a tous l'illusion du bonheur. On le poursuit tels des affamés. C'est même cet espoir qui fait vivre.
On a si peur quand on est amoureux, on craint le pire, on vit les yeux fermés en redoutant la fin.
Ce n'est pas que les morts ne parlent pas, c'est que nous avons perdu l'habitude de les écouter.
Il n'y a qu'une atmosphère où l'amour n'étouffe pas, c'est la solitude.
Embrassez la vie avec gratitude et elle vous le rendra au centuple.
Quand on s'aime, on se respecte, on sait se défendre. On ne se laisse pas marcher sur les pieds. C'est quand on ne s'aime pas, qu'on laisse tout le monde entrer chez soi et nous piétiner.
Les hommes gentils, on les aime beaucoup mais... vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? moi non.
Le plus dur, tu vois, c'est pas d'aimer, c'est de pardonner. C'est pas de faire la guerre ou de changer la société, c'est d'aimer l'autre encore plus que soi-même et de pardonner.
J'aime un peu les petits pois, beaucoup les endives braisées, pas du tout les rutabagas, mais Roméo aime Juliette. Sans adverbe.