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En matière de vertu féminine, verité et renom ont le plus souvent beaucoup de peine à marcher de pair.
Laure Junot d'Abrantès
Laissez les femmes dans l'indécision, vous aurez toujours la curiosité pour vous.
La plus grande des séductions, c'est peut-être d'être aimé !
La flatterie est de la monnaie fausse : elle appauvrit celle qui la reçoit.
On a peu d'estime pour soi-même quand on la refuse aux autres.
Les femmes font les pires folies pour allumer une passion et prennent la fuite devant l'incendie.
Pour vivre heureux ensemble, deux êtres doivent être tous deux esclaves, pour qu'aucun ne le soit.
Le dévouement a cela d'affreux dans ses suites, qu'il ne sert ordinairement ni à celui qui l'a offert, ni à celui qui l'a reçu. L'un supporte toujours avec peine l'obligation dont il est débiteur ; l'autre pardonne rarement de l'avoir vu méconnaître.
La vanité des femmes est telle que, pour paraître aimées, elles se passeraient fort bien de l'être.
La vertu des femmes, c'est du sable mouvant.
C'est le désir d'être aimé, quand on aime, qui fait les grands tourments. Une âme qui serait assez pure et assez dévouée pour ne rien demander, que d'aimer, serait heureuse ; car aimer, c'est déjà le bonheur.
Le plus grand de tous les malheurs, c'est de juger en mal l'humanité. On a peu d'estime pour soi-même, quand on la refuse aux autres.
Il est quelques fois heureux de comprendre la vie telle qu'elle est, avant d'en avoir acquis la connaissance par les épreuves qu'elle donne.