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S'il suffisait d'une phrase pour changer votre vie, laquelle écririez-vous ?
Laurent Scalese
L'amour se barre en couilles. Les réseaux sociaux ont contribué à foutre la merde. On n'est plus amis ou amants dans la vraie vie, on l'est sur Facebook.
Outre son cruel manque d'imagination et son désintérêt pour la lecture, il ne maîtrisait pas du tout les techniques d'écriture. Un béotien qui maniait la syntaxe, la grammaire et l'orthographe avec autant de finesse qu'un maçon une truelle.
Il avait atteint le point de non-retour. On vit bien tant qu'on ne sait pas que l'herbe est plus verte ailleurs.
Croire qu'on est un écrivain ne signifie pas qu'on en est un.
L'enveloppe charnelle n'est que la promesse du bonheur. L'âme en est la certitude. Les gens appellent ça la beauté intérieure.
On drague par mail, on se dit qu'on s'adore et on se jure fidélité alors qu'on ne s'est jamais rencontrés. Résultat, si vous abordez une nana dans la rue ou à la terrasse d'un café, vous passez pour un vicelard ou un fou.
L'homme est ainsi fait. Il refuse d'admettre que ce qui est perdu l'est à jamais. Il conjugue sa vie au passé ou au futur, rarement au présent.
Le côté positif du temps perdu, c'est qu'il rend précieux le temps qui reste. A nous de savoir en profiter.
C'est peut-être ça, l'amour : un visage autour de soi, qui se multiplie, alors qu'on est seul, récita-t-elle. Georges Schéhadé était inspiré le jour où il a écrit cette phrase.