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Se soumettre ou se démettre.
Léon Gambetta
La politique est l'art du possible.
Quand la France aura fait entendre sa voix souterraine, croyez-le bien, messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre.
Le cléricalisme, voilà l'ennemi.
Ce qui constitue la vraie démocratie, ce n'est pas de reconnaître des égaux, mais d'en faire.
Quand me débarrasserez-vous de ce haillon de guerre civile ?
Pour gouverner les Français, il faut des paroles violentes et des actes modérés.
Après la délibération commune, que va-t-il sortir des urnes ?
Savoir si il y a dans les choses d'ici-bas une justice immanente qui vient à son jour et à son heure.
Il faudra que la conséquence s'incline devant la cause.
Et je ne fais que traduire les sentiments intimes du peuple de France en disant du cléricalisme ce qu'en disait un jour mon ami Peyrat : Le cléricalisme ? voilà l'ennemi !
Ce que les majorités victorieuses ont surtout à redouter, c'est de vouloir toucher à tout à la fois, au risque de tout confondre et de tout compromettre.
Ne parlons jamais de l'étranger, mais que l'on comprenne que nous y pensons toujours.
Les grandes réparations peuvent sortir du droit ; nous ou nos enfants pouvons les espérer, car l'avenir n'est interdit à personne.
Là où est la France, là est la patrie.
Vous allez peut-être m'accuser d'opportunisme ! Je sais que le mot est odieux, pourtant... Ce barbarisme cache une vraie politique.
L'anticléricalisme n'est pas un article d'exportation.
... rôle moralisateur, éducateur ; le citoyen passe dans l'artiste et avec un grand et noble tableau nous avons une leçon de morale sociale et politique.
L'avenir n'est interdit à personne.
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