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Il faut toujours dire ce qu'on veut faire, même si cela présente un risque.
Lionel Jospin
On ne produit pas et on n'échange pas des films, des livres, des musiques comme des machines à laver ou des ordinateurs.
La politique, même civilisée, est un univers rude.
Un gouvernement ne peut se contenter de gérer l'opinion et d'esquiver les difficultés, il doit aussi régler les problèmes.
Ce n'est pas par la loi qu'on va réguler l'économie.
A l'ordre moral imposé d'en haut aux "gens d'en bas", nous devons préférer une société de la responsabilité partagée par tous.
La France est un pays riche avec trop de pauvres.
La France, ce n'est pas seulement le bonheur des paysages, une langue enrichie des oeuvres de l'esprit ; c'est d'abord une histoire.
Etre socialiste, c'est travailler à une société plus juste.
Nous sommes dans un temps où les grandes religions monothéistes cherchent davantage à insister sur ce qui les unit, sur leurs valeurs communes, leur message spirituel, qu'à creuser leurs différences.
Le tournevis n'est pas le seul outil de politique économique.
L'existence d'un leader se constate plus souvent qu'elle ne se proclame.
La violence ne vient pas de l'Etat, elle vient de la société elle-même.
Plus on se préoccupera tôt de l'enfant en difficulté scolaire, plus on évitera ensuite que l'échec ne se creuse.
Il n'y a pas un outre-mer, mais des outre-mers.
Un Président doit soutenir son Premier ministre.
L'insécurité vient de la société elle-même : c'est elle qui produit de la violence, c'est donc sur elle qu'il faut agir.
On ne peut nier que des comportements soient délinquants sous prétexte que leurs auteurs sont très jeunes.
Il ne faut pas confondre instruction, culture générale et compétence professionnelle.
Ma mission à moi était de conduire la gauche à la victoire présidentielle. Et là, on pourrait dire que l'équipage de la gauche a abandonné son capitaine.
Trouver sa place dans la société, c'est d'abord avoir un emploi.
Pour rester fidèle à ses valeurs fondatrices, la République doit être accueillante aux formes nouvelles de vie et d'expression, institutionnelles, sociales ou individuelles.
Il ne faut pas tout attendre de l'Etat.
Rester ferme quant aux fins, savoir être souple quant aux moyens.
Il faut séparer la logique des droits de l'homme de la logique économique.
La culture est l'âme de la démocratie.
On embaume les hommes, pas les régimes. On ne peut pas les conserver sous des mausolées.
La cohabitation n'est pas un bon système dans la durée.
La nation est non seulement la réalité vivante à laquelle nous sommes tous attachés, mais surtout le lieu où bat le coeur de la démocratie, l'ensemble où se nouent les solidarités les plus profondes.
Aucun d'entre nous n'est citoyen et seulement citoyen, du lever du soleil à la tombée de nuit !
Les peuples peuvent aussi porter l'espérance.
Il n'y a pas toujours un coupable derrière un malheur.
Le peuple est au principe de la démocratie. Il est le fondement de la légitimité politique, il se fait entendre à l'occasion des élections intermédiaires et tranche souverainement au terme des mandats nationaux.
Une Chambre comme le Sénat (...) est une anomalie parmi les démocraties.
La France est meilleure quand elle est unie.
L'essentiel n'est pas de "parler haut" mais de parler juste.
Ce n'est jamais la Justice qui rend la justice, ce sont des juges, c'est-à-dire des hommes et des femmes susceptibles, comme tout autre de commettre des erreurs.
On n'a pas supprimé la dictature du prolétariat pour avoir celle de l'actionnariat.
Les intuitions en politique sont autant de paris.
Quand vous savez que la révolution ne se fera pas, vous avez moins envie d'en parler.
Avoir des convictions ne garantit pas contre l'erreur.
Rien n'est plus étranger à la France que le discours xénophobe et raciste.
On ne peut pas réformer l'Education Nationale sans les enseignants.
Les remaniements, c'est comme les dévaluations, (...) cela s'annonce après.
Le propre d'un réformateur, c'est qu'il réussit ses réformes.