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Arrêter de mettre partout des balises mentales inutiles. Si on suit son instinct, on ne se trompe jamais. Chaque année, des oiseaux migrent sans savoir pourquoi. Eh bien voilà, nous devrions en faire autant, bouger tout le temps, sans trop nous poser de questions.
Lorenzo Marone
On peut dire ce qu'on veut, la colère est une sorte d'excrément pour l'organisme : un déchet inutile qu'il faut expulser
Quelquefois, c'est vrai, les rêves frappent à votre porte, mais seulement si vous avez pris la peine de les inviter.
Pendant toute une vie, on se fait l'illusion d'avoir changé de direction, sauf à s'apercevoir en fin de compte que le raccourci vous a ramené sur la route d'où vous venez.
On ne s'habitue à rien, on renonce à changer les choses. Ce n'est pas pareil.
Ce que nous sommes disparaît en même temps que notre corps, ce que nous avons été, en revanche, demeure conservé en la personne de nos proches.
L'être humain est passé maître dans l'art de tourner à vide à tout prix plutôt que d'atteindre l'objectif qui le terrorise.
On n'apprend jamais à affronter une souffrance, on vit, un point c'est tout.
Il existe deux manières d'affronter la réalité : le désespoir et l'ironie. Aucune des deux ne change les données du match, le résultat final ne dépend pas de nous ; en revanche, nous pouvons choisir le style de jeu des cinq dernières minutes de prolongation.
On passe son existence à croire qu'un jour tous nos espoirs se réaliseront, sauf à s'apercevoir ensuite que la vie est bien moins romantique qu'on ne le pense. Quelques fois, c'est vrai, les rêves frappent à notre porte, mais seulement si vous avez pris la peine de les inviter. Sinon, vous pouvez être sûr de passer votre soirée tout seul.
Essayez un peu de fouiller dans l'existence d'autrui, d'explorer les désirs jamais réalisés, les regrets, les manques, les erreurs. Il est une chose que vous ne trouverez jamais : les enfants.
Il faut apprendre très tôt à observer la vie des autres, pour éviter de se plaindre sans raison de la sienne.
Avec le temps, l'amour s'estompe, comme les couleurs d'une vieille photo ; mais par bonheur il reste les contours pour vous rappeler l'instant éphémère.
La sympathie, que l'on tend à surévaluer, sert souvent à couvrir des monceaux d'ordures ; et pourtant, ainsi va le monde : si on s'est donné la peine d'avoir deux enfants, il faut apprendre très tôt à dissimuler, en leur présence, l'ennui, la souffrance, la dépression. Sauf si on veut les rendre malheureux.
On croit n'avoir besoin de personne jusqu'au moment où on s'aperçoit que plus personne n'est là.
Le respect c'est une arme qui permet à un homme d'atteindre un objectif inaccessible à beaucoup de gens : faire ce qu'il veut de sa vie.
Je suis vieux, et les vieux sont routiniers, ils n'aiment pas les nouveautés. C'est parce qu'ils pensent toujours que les choses vont empirer au lieu de s'améliorer : au fil des ans, leur organisme le leur a appris.
En vieillissant, on comprend que bien peu de choses méritent qu'on se fasse de la bile à cause d'elles : la trahison et le mépris de sa famille en font partie de plein droit.
J'aime la lumière du ciel quand il n'y a plus de soleil... J'aime les gens qui ont la chance de croire en quelque chose... J'aime les nids d'hirondelles... J'aime l'odeur de braises... J'aime les adolescents qui s'embrassent sur un banc... J'aime le sourire de mes enfants... J'aime les gens qui se battent chaque jour pour être heureux.
Le soupçon est la dernière étape de la déchirure d'une relation : quand il apparaît, les pertes sont d'ores et déjà considérables.
La vie sur terre devrait ressembler à un voyage en Orient, à une expérience qui nous ouvre l'esprit et fait de nous des êtres particuliers.