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Nos histoires se vengent bien de nous. Nous ne savons pas tout de suite que l'amour meurt comme une saison. Ce printemps-ci est plus fulgurant que tous les printemps passés de ce pays.
Louise Maheux-Forcier
Ecrire exige tant de lucidité. Et sais-tu bien que la plupart du temps, ce sont des fous qui écrivent...
L'amour c'est généreux, calme et détendu. Quelquefois cela dure, et quelquefois cela passe, mais au fond cela n'est jamais aussi grave qu'on le pense et il est très prétentieux de vouloir enfermer un homme et une femme dans un sentiment éternel.
La comédie humaine n'aurait pas lieu si chacun refusait de la jouer !
L'amour ne se conclut pas, comme un marché. L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes, allège nos existences de tout le poids de l'absurdité.
Nous ne savons pas tout de suite que l'amour meurt comme une saison.
Rien de plus solide, de plus insensible, de plus égoïste, de plus coriace et, pour tout dire, de plus perfide qu'un coeur sénile.
La vie ne vaudrait pas d'être vécue si on n'apprenait rien sur la condition humaine !
Les premiers mots du monde sont dans la vie d'une femme les premiers mots d'amour.
Toutes les passions sont héréditaires.
Les objets n'ont pas d'âme ; ils ne sont secourables que selon leurs attributs.
Les miroirs n'ont pas d'intérêt, eux à mentir !
L'amitié est une chose merveilleuse à partir du moment où l'on peut se taire ensemble sans malaise.
C'est quelque chose, un nom ! C'est presque toute la personne... toute la vie !... C'est ce qu'on répond, en premier, à la question : "Qui êtes vous ?"... Et c'est ce qui reste, en dernier, sur la pierre tombale !...
Ce que les hommes apprécient le moins chez leur compagne : une impeccable femme de ménage !
Blâmer ceux qui désertent c'est se blâmer soi-même de n'avoir pas su les retenir.
Le mensonge est plus mortel encore que la solitude.
Le dard qui empoisonne tous les bonheurs humains : le temps !
Le bruit fait taire la peine !
Une seule enfance est supportable : la nôtre.
C'est très mystérieux, la mort. On la porte en soi, on se l'imagine, on la caresse, puis subitement, quand elle est là, on ne la reconnaît plus.