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Les peines d'un départ sont pour celui qui reste : Tout rappelle à ses yeux le bien qu'il a perdu.
Lucien Arnault
La justice est dans l'humanité.
La prospérité même a ses jours d'infortune.
On peut briser nos coeurs et non les désunir.
Le salut de mon père est mon premier devoir.
Modère ta douleur ; arme-toi de constance.
Une mère avant tout se doit à son enfant.
La naissance est beaucoup, la gloire est encore plus.
Tout soldat s'ennoblit le jour d'une victoire.
On s'attache sitôt par le bien qu'on a fait.
Le devoir d'un ministre est dans sa résistance.
Le fier patriotisme enfante les soldats.
Un monarque est bien grand lorsqu'un peuple est heureux.
Je ne fléchirai point sous une injuste loi. Ma vie est à l'Etat ; mais mon coeur est à moi.
Il est des devoirs que l'honneur vous impose.
Ah ! qu'elles ont de charme à notre oeil enchanté, Ces palmes que la gloire obtient de le beauté.
Le repos d'un juge est dans sa conscience.
Aux caprices du sort les peuples sont en butte ; Bien souvent leur triomphe est voisin de leur chute.
La sûreté du peuple est le devoir des rois ; Quand au salut public il faut une victime, Ce qui sauve un état ne fut jamais un crime.
Qui connût l'injustice est rarement injuste.
Les peuples satisfaits font les rois invincibles.
Un pouvoir sans limite est bientôt renversé.
Un prince tout entier se doit à sa patrie !
Il faut gagner les coeurs et non pas les contraindre.
Le courage vieillit, la gloire est immortelle.
Un prince qu'on estime est bien près d'être aimé.
L'homme à qui des humains le sort est confié, Doit condamner sans haine et punir sans pitié.
La paix qui doit durer s'obtient en combattant.
L'honneur fait un héros, le temps seul fait un sage.
Qui doit régir l'Etat doit savoir le défendre.
Sous des dehors trompeurs, la plus brillante vie, De soins, d'inquiétude est souvent poursuivie.
Apprenez à régner en régnant sur vous-même.
Le bonheur public vaut mieux que la victoire.
La vie est un néant, le monde est un désert.
Je sais braver la mort et non pas le mépris.
Le coeur des humains sacrifie aisément La douleur qui s'efface à la grandeur qui reste.
Mal prendre, c'est voler ; bien prendre, c'est conquérir.