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Il est rare quand on ment que tout s'accorde : le regard, la voix et l'attitude.
Madeleine Ferron
La connaissance des êtres, l'étude de leur comportement est le commencement de la sagesse.
Il faut peu de choses dans la vie, mais il importe qu'elles soit belles et bonnes.
Dans la vie, les hommes sont tributaires les uns des autres. Il y a donc toujours quelqu'un à maudire ou à remercier. Je te remercie.
Tenir un bébé au creux de ses bras comme au creux d'un nid n'est pas une servitude, c'est un privilège, mais pour qu'un destin conserve sa grandeur et sa noblesse il faut avoir le choix d'y consentir.
Un coq a beau gratter, ça ne donne rien si la poule ne ramasse pas.
La coquetterie est un défaut nécessaire.
La chance, c'est l'outil dont rêvent les paresseux !
L'âge, en nous libérant de nos passions égocentriques, nous rend disponibles, plus aptes à redécouvrir les êtres qu'on a aimés.
Comme sa gamme est plus riche, le malheur nous attire plus que le bonheur.
Pour réussir il ne suffit pas de continuer, il faut toujours se dépasser.
Les hommes pratiquent le stress comme si c'était un sport.
Il faut être masochiste pour vouloir gagner ce qui nous est donné.
L'amour doit être lucide, autrement il fausse tout.
On ne prévoit que les dangers ordinaires. Les pires sont ceux dont on ne se méfie pas !
L'austérité des gares, c'est comme une interdiction de voyager !
Il en est des bêtes comme des hommes, pensa-t-elle, on ne peut pas en aimer plusieurs.
L'amitié ne calcule pas... ou plutôt elle calcule bien. Même si elle le fait sans réfléchir.
Avec sa frange de neige au toit, la gare marron me parut avenante malgré la réflexion du cousin de mon père qui dit au chef de gare : - L'austérité des gares, c'est comme une interdiction de voyager !
Tout est facile dans la vie conclut-elle, il suffit d'être logique et de contrôler ses émotions.
Sa foi était à fleur d'âme. De toutes façons, croire en l'au-delà, ça ne suffit pas. Il faut croire aussi en la vie.
Pour qu'un destin conserve sa grandeur et sa noblesse il faut avoir le choix d'y consentir.
Il n'y a rien de plus salutaire que la diversion, de plus tonifiant que le changement.
La vie peut être plaisante. Il suffit de s'en donner la peine !
Pour atténuer cette vanité inopportune il ajouta : La coquetterie est un défaut nécessaire.
Toute sa philosophie personnelle était de cette qualité : élémentaire et saine. Il fallait restreindre ses besoins aux choses essentielles mais leur accorder une importance égale, une attention continue. Il faut peu de choses dans la vie, répétait-elle, mais il importe qu'elles soient belles et bonnes.
"On écrit que l'amour se cultive mais on oublie de dire qu'il se nourrit" disait-elle simplement dans un de ces aphorismes particuliers.
Une générosité qui s'alimente d'ambition engendre la vigilance.
L'austérité n'est acceptable qu'étayée par l'ambition.
Faut pas laisser traîner une idée, on risque de la perdre.
Chacun a en lui son petit monstre à nourrir.
C'est par le travail que je me suis bâti. J'ai choisi un bon clou et, toute ma vie, j'ai tapé dessus. Toujours le même clou. Il a fini par rentrer. Il n'y a pas de miracles. La chance, c'est l'outil dont rêvent les paresseux !
Ce n'est pas la victoire qui rend l'homme beau, c'est le combat.
Plus un objet nous devient précieux, plus il nous semble fragile.
Une fois que c'est accepté, la mort, ça s'oublie vite. Et puis, c'est consolant.
Il faut endosser ses erreurs comme on endosse ses vertus... avec fierté ! Et transformer, en avantages, les conséquences d'une faute.
Croire en l'au-delà, ça ne suffit pas. Il faut croire aussi en la vie.
La victoire donne aussi le privilège de s'apitoyer sur la victime.
On juge une chemise à son col et un homme à sa chemise.
L'amour engendre aussi la bonté.
On se sent moins pauvre quand on est seul à le savoir.
On se protège instinctivement. On ne voit et n'entend que ce qu'on peut supporter.
L'expérience, c'est encore le meilleur enseignement.
Remords. C'est une blessure qui ne guérit pas, un châtiment qui n'en finit jamais.
La mode est la pire des prostituées.
On ne met pas impunément plusieurs coqs dans une même basse-cour.