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Il y a peu de mensonges qui résistent à l'usure.
Madeleine Ouellette-Michalska
Pour le révolutionnaire, c'est toujours le même éternel conflit entre la morale individuelle et la morale collective.
Les livres relatent toujours l'histoire de l'homme. Ils racontent ses rêves, ses guerres, ses conquêtes, ses exploits. Son salut ou sa perte. L'homme est seul à se sauver parce que lui seul dispose du temps et de l'espace.
La fin du monde, c'est quand on cesse d'avoir confiance.
La mort est la chose la plus simple qui soit si on évite de philosopher à son sujet.
L'anonymat de certaines victimes atténue toujours la culpabilité.
C'est bien connu, les bourgeois ont toujours eu la conscience étroite. Ils s'accommodent de la morale individuelle conventionnelle pour mieux refuser la morale sociale et politique.
Etre femme, c'est justement servir à faire passer le temps. Donner au père le fils qui lui assure l'éternité.
Dans l'uniformité de circonstances identiques, chaque expérience prend une dimension singulière et tragique.
Mourir paraît une chose si naturelle quand ça arrive aux autres.
On ne ressuscite pas un amour moribond.
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