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Le livre est une chose fermée que l'oeil, le songe et l'esprit vont ouvrir. Comme une fleur.
Marie de Solemne
... l'amour la solitude sont comme les deux yeux d'un même visage.
Je crois que ce qu'on ressent, ce qu'on perçoit chez l'autre, c'est souvent soi même.
Je crois qu'on est contagieux de soi-même. C'est même ce que je sens dans les livres. Les livres transmettent la personne qui les a écrits. Ils transmettent leur souffle.
Le solitaire est donc effectivement quelqu'un qui peuple sa solitude d'une altérité. Il a besoin d'une altérité pour s'éprouver comme une identité, car s'il perd cette altérité il n'est plus rien.
Seule la conciliation avec soi-même rend serein.
Il y a une infinie douceur à aller au devant de l'amour, au devant de la demande. Il y a une lumineuse noblesse à offrir ce qui nous manque et à nous réjouir d'un simple sourire.
Il y a un amour de soi à trouver, ou à retrouver. Si l'amour est joie, si aimer c'est se réjouir, c'est aussi se réjouir de soi-même. L'amour de soi n'est en rien une faute, au contraire.
Dans la solitude on rejoint - Quelqu'un d'autre que soi.
(La solitude) est ce qui se conquiert... de haute lutte et de manière incessante.
... ce qui caractérise d'abord et avant tout un philosophe est justement l'orgueil de la solitude.
Pour vivre, il faut avoir été regardé au moins une fois, avoir été aimé au moins une fois, avoir été porté au moins une fois. Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul.
Vivre dans la solitude est un luxe. Vivre dans le silence est un luxe.