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Pour être en harmonie avec les autres il faut être en harmonie avec soi, il faut que coule en soi, librement, joyeusement, cette source qui est à l'origine de notre être, de notre personnalité.
Martin Gray
La parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle.
J'avais une nouvelle fois changé de prénom, je n'étais plus Martin ou Miétek mais Micha : peu importait, je restais moi, seulement moi, avec tout ce que j'avais vécu, que personne n'arracherait jamais de ma tête, avec ma volonté d'aller jusqu'au bout.
Chaque homme, chaque femme peut trouver en soi la force. En nous est une source puissante. Une énergie plus forte que celle de mille soleils. Mais qui connait cette source ? Elle est cachée par les mauvaises herbes qui l'étouffent.
Ce dont l'homme qui souffre et qui craint à besoin ce n'est pas d'un autre cri de douleur mais d'une voix plus forte que la sienne et qui lui rende courage...
Chacun peut être Caïn. Chacun peut être Abel. Et pour ne pas être la victime offrant sa gorge, il faut savoir qu'en nous Caïn est à l'affût.
Les enfants, les oeuvres, les autres, le monde : voilà le soleil et l'eau qui font vivre l'amour.
Depuis que l'homme est homme, personne, aucune force, aucun régime n'a pu détruire l'aspiration au bonheur.
L'homme peut être seul au milieu des autres. Mais celui qui est ouvert au monde, celui qui sait demeurer fraternel, celui qui est solidaire des autres, celui-là, même solitaire, n'est jamais seul.
Il n'est pire solitude que celle qui naît de l'indifférence des autres. Et chacun peut être victime un jour de l'indifférence et en souffrir. Alors pourquoi ne pas tendre la main à celui qui est seul ?
La peur et la douleur sont de bonnes leçons. Celui qui éprouve découvre et d'abord se découvre.
Et un jour les abeilles mourront. Et le miel, ce vieux compagnon d'Abel, disparaîtra. Ce sera l'annonce de la fin de l'histoire humaine des hommes.
Il suffit parfois d'un mot, d'un regard, pour éviter l'irréparable. Ou le provoquer. Il faut être attentif aux autres. A leur appel silencieux.
L'enfant n'a pas d'abord besoin d'objets. Il a faim des autres. Besoin de sentir à tout moment l'ombre protectrice, bienveillante, attentive, de ceux qui l'ont porté et voulu.
Parfois il fallait aussi écarter ceux qui vous aimait : ils tentaient, comme père dans le ghetto, de vous enfermer dans leur amour, leurs idées, leurs bras. Ils ne comprenaient pas.
L'homme, s'il le veut, peut combler les gouffres qui entourent sa route. Il peut toujours à côté d'un arbre mort, planter un arbre de vie. Mais, il faut qu'il veille. Qu'il ose regarder le danger et le dénoncer.
Comme le soleil, la vie décrit une courbe. Un jour elle commence à décliner, lentement. Il faut se préparer à ce temps. L'accepter. Savoir que cette deuxième moitié de la vie est aussi la vie. Qu'elle peut être aussi pleine que la première.
L'amour est l'arme la plus puissante. A la fin c'est l'amour qui gagne.
Il faut que l'homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie.
Mais je sais que tous les hommes sont liés entre eux, par une commune humanité. Celui qui nie à l'Autre sa qualité d'homme ne peut trouver la sécurité et la paix. J'en veux aux miens qui n'ont pas compris cela.
Il est des crépuscules qui sont plus beaux que des aurores. Il faut simplement le vouloir. Et éclairer les autres et soi de soi de sa paix intérieure.
Avant de semer, il faut labourer. Avant de récolter, il faut attendre que le grain germe.
Les mots et la parole ont une force insoupçonnée. Ils sont la tourmente ou la brise. La pluie qui dévaste ou l'eau qui irrigue.
Quand on renonce à aimer pour choisir ce que l'on croit être la sagesse, quand on oublie que la vie est un acte d'amour, un jour vient où l'on découvre que l'on a perdu. La vie ne se gagne que si l'on aime.
Eduquer un enfant, c'est s'offrir à lui en exemple.
Hommes de demain, à accuser les peuples on se condamne à ne rien comprendre. Hommes de demain, l'homme est un homme quelle que soit la nation dont il est originaire et l'uniforme qu'il porte.
Aimer, c'est réussir à donner à l'autre confiance en lui.
Nos vies avaient la résistance de la pierre et nos pierres l'éternité de la vie.
L'amour est vertu d'indulgence, de pardon et de respect de l'autre.
Il suffit du regard d'un homme pour briser la solitude. Et ce regard viendra. Mais il faut d'abord croire qu'il existe.
Est homme celui qui refoule au fond de cette grotte sombre cet animal sanguinaire, capable de tuer même son propre frère.
Les parents sont la semence de l'enfant et la terre dans laquelle il pousse.
Aimer c'est en même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes.
L'homme n'est rien quand son coeur est vide... La vérité d'un homme est en lui. Là est sa richesse. Là est sa force vrai.
L'amour est emportement L'amour est enthousiasme L'amour est risque (...).
Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir.
La recherche de la gloire, l'ambition, le goût du pouvoir et de l'autorité sont comme des plaies qui s'élargissent, des maladies rongeantes qui peu à peu détruisent la personnalité.
Il n'y a pas de fatigue pour celui qui crée.
Il faut toujours saisir la première chance.
L'autre, quand on l'aime, est un univers qu'on n'a jamais fini d'explorer. Il est l'eau qui désaltère et la soif qui donne le désir de boire.
L'amour n'est jamais contrainte. Il est joie, liberté, force. Et c'est l'amour qui tue l'angoisse.
Etre soi c'est aller vers les autres. Comme la source va vers la mer.
Donner à un enfant, c'est se donner soi. A tout moment. Alors il peut pousser droit, et ses racines seront profondes, fortes.