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Si un journal avait du culot, j'adorerais que l'on titre en couverture sous mon nom : "Je fais un métier de con." Bon, peut-être pas de con, mais complètement superficiel. Un métier de paraître
Mathilde Seigner
La mort, c'est particulier chez moi. Je n'arrive pas à me dire que c'est possible. J'ai toujours envie d'ouvrir le cercueil et de crier : "Allez, debout, on arrête ces conneries !" Comment fait-on pour supporter cette idée-là ?…
Il faut arrêter de dire que dans les histoires d'amour, c'est toujours la faute de l'autre. On sait très bien vers où l'on va quand on choisit tel ou tel amoureux.
Je dis souvent que je suis "attachiante". En fait, je suis de moins en moins "attachiante" et de plus en plus attachante. Le "i" disparaît doucement.
Je suis vraie. C'est pour ça que l'on m'aime ou que l'on me déteste. Je ne m'interdis pas ce que les autres s'interdisent. Au fond, je n'en ai rien à secouer de ce qu'on pense de moi. On peut ne pas m'aimer et me le dire.
Être l'homme de ma vie, ça veut dire que je me suffis à moi-même. Dans le film Tout pour plaire, j'avais une réplique que j'aimais bien : "Le jour où j'ai réussi à construire ma bibliothèque Ikea, je me suis demandé pourquoi Dieu avait créé deux sexes." C'est vrai, non ?
J'ai un recul terrible par rapport à mon métier. Je trouve que l'on est quand même bien payés pour faire les gugusses. On vous assiste, on vous maquille, on vous pouponne, on vous traite comme si on était de la porcelaine de Limoges, et il y en a qui disent : "C'est dur !" Et dans une usine de sardines, c'est pas plus dur ?
Je suis très attachiante.