Images
Lorsque j'ai besoin de me ressourcer je file vers le cimetière de Passy. C'est le seul de Paris à posséder une salle d'attente chauffée.
Maurice Béjart
Il n'y a qu'un seul public : celui qui vient pour aimer... Si les gens viennent pour s'aimer eux-mêmes ou chercher le reflet d'anciennes amours, le contact n'a pas lieu.
Les gens ont besoin d'images, ils ont besoin d'émotion, de lyrisme. La danse permet de mélanger un plaisir esthétique, un plaisir dynamique et un plaisir émotionnel. Un minimum d'explications, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations.
Les autres sont là pour qu'on s'occupe d'eux.
Je prenais la vie et je la jetais sur scène. Une double tradition : celle de l'enseignement et celle de l'art. Je ne suis pas le révolutionnaire qu'on croit : j'ai dépoussiéré.
L'agriculture c'est la base de la culture.
La danse, un minimum d'explication, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations.
Sur la quantité, on jette, il n'y en a pas beaucoup qui sont bons, peut-être cinq ou six choses qui ne sont pas trop mauvaises.
Je crois que l'on meurt toujours à temps... Le temps est compté différemment pour chacun, mais on meurt à temps.
Il y avait le sport, il y avait le cinéma. Il y avait le corps et le rêve : la danse allait proposer des performances sportives, mais en associant le mouvement physique, la performance, à une émotivité. Et en donnant des choses à voir. Des images.
Dans la danse, on retrouve à la fois le cinéma, les bandes dessinées, le cent mètres olympiques, la natation, avec, en plus, la poésie, l'amour, la tendresse. C'est ça le XXe siècle.
La danse, mieux qu'aucun autre des arts, peut nous livrer l'essentiel des mythes.
La phrase la plus sotte de la langue française, c'est "bête comme ses pieds".
Echapper à sa propre chronologie est une joie que donnent les rêves.
Je ne désire pas qu'à ma mort le qualificatif "français" soit accolé au mot chorégraphe.
La danse n'a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire !