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Les gouvernements s'attribuent un pouvoir qu'ils n'ont pas en menaçant de boycotter les jeux Olympiques de Moscou.
Maurice Herzog
Etre le premier à un sommet n'a pas d'équivalent. On innove, on crée, on marque de son empreinte. On donne une mémoire.
Côtoyer la mort vous transforme profondément, durablement. Je suis devenu plus sensible, plus tolérant, plus ouvert aux autres.
Ce qui n'a pas de sens a parfois une signification. C'est la seule justification d'un acte gratuit.
Aujourd'hui, l'honneur n'est pas, pour un jeune, d'être admis par ses anciens, mais l'inverse.
La montagne s'est transformée en stade, elle n'est plus le temple de la nature. L'exploit a pris un autre sens.
On se souvient des chefs de file, mais on ne connaît pas forcément ceux qui ont contribué à faire de ces chefs de file de grandes et hautes personnalités.
Ce qui me passionnait, c'était d'être un novateur, un découvreur, au sens le plus profond, le plus plein de ces termes. Aujourd'hui tout est balisé, connu, il y a des guides.
Dans la vie, on a besoin d'un idéal. Certains hommes illustrent cet idéal.
Notre exploit devait être celui de la nation.
En 1950, nous ne savions même pas où étaient les sommets des montagnes. Les cartes étaient fausses.
La mort est le compagnon fidèle de l'alpiniste. On y pense sans cesse, on la côtoie, il faut s'y habituer.