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Il y a du sacré en chaque homme.
Max Gallo
À mes yeux, chaque communauté historique a une identité différente et respectable qui doit être maintenue et défendue.
De tous les personnages dont j'ai écrit la vie, de Gaulle est celui qui m'a le plus ému, dont je me sens le plus proche - sa vision de l'histoire, son entourage, ses rapports avec sa fille malade, son pessimisme. C'était un être de douleur et de grandeur.
Il suffit de quelques jours, parfois de quelques heures, pour que la barbarie des comportements humains rejaillisse.
La vérité historique est que l'Europe est une création liée au catholicisme. En disant cela, on n'exclut personne.
Et tout pour moi, ma vie, la vie, la guerre, l'Histoire, était roman, entrecroisements d'aventures individuelles.
Il n'est jamais trop tôt, il est toujours trop tard.
Jospin… ressemble à un Gorbatchev grave qui veut sauver le mitterrandisme tout en prenant ses distances.
Le peuple français est toujours dans la posture de pouvoir renverser un gouvernement.
La globalisation provoque un besoin d'enracinement.
Un ouvrier ça doit boire, sinon c'est le malheur.
La Révolution française est un creuset dans lequel il y a toute l'histoire de France depuis ses origines.
Il est important que des films, des livres et particulièrement l'enseignement renforcent l'attachement à un passé national.
La responsabilité de celui qui a accès à la parole publique est de mettre en garde contre l'irruption de la violence.
L'événement, création de l'initiative individuelle, enfante un nouveau paysage. Regardez le 11 septembre 2001… De toute façon, l'histoire, quelle qu'elle soit, est toujours un récit. Et jamais elle n'épuise complètement une réalité.
L'histoire est le seul laboratoire dont disposent les hommes pour comprendre le fonctionnement des sociétés.
Un événement de l'ampleur de la Révolution Française n'est jamais terminé.
Pour l'historien, la véritable tâche est de restituer à la collectivité qui nous est la plus proche, c'est-à-dire la collectivité nationale, sa mémoire et son identité, sans rien masquer.
L'image est sans mémoire, elle produit un attrait qui dure le temps où elle est présente.
La pression médiatique, associée à celle de l'opinion, rend l'exercice du pouvoir très compliqué.
Une de nos caractéristiques nationales est l'extrême susceptibilité à l'inégalité.
En examinant la Révolution, on découvre combien la sociabilité entre les hommes est extrêmement fragile.
Nous sommes dans une société de l'image : celle-ci introduit l'immédiateté de l'événement.
Notre être est notre richesse. Et notre être, c'est d'abord la fierté nationale, celle de notre passé.
Un des périls majeurs qui guettent nos sociétés contemporaines est l'irruption de la violence et des barbaries.
Difficile d'aller à Gennevilliers s'adresser à des smicards quand on habite un quartier privilégié comme le mien ; la vie politique exige un blindage qui me fait défaut.
Les moyens de communication, l'instantanéité, rendent les frontières classiques et nationales obsolètes.
Tout le discours politique est fondé sur cette opposition entre ventre creux et ventres dorés.
L'euro est aujourd'hui un fait mais je crains qu'il ne conduise à l'émiettement de la France en régions et au triomphe du communautarisme. Libéralisme, fédéralisme, communautarisme : les trois piliers de l'Europe sont étrangers à l'Histoire de France.
Un diplomate est un acteur. Il représente.
Mon rapport à l'écriture est, c'est vrai, un rapport de production. L'homme n'existe que par le "faire".
Notre susceptibilité est révélatrice de notre volonté d'égalité.
Etre historien, c'est être masochiste.
Nous avons dans nos valeurs le refus de l'inégalité affichée.