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Je suis du peuple, je n'ai jamais été que de là, je ne veux être que cela ; je méprise quiconque a la prétention d'être quelque chose de plus.
Maximilien de Robespierre
Gardez-vous de penser que les destinées du peuple soient attachées à quelques hommes gardez-vous de redouter le choc des opinions, et les orages des discussions politiques, qui ne sont que les douleurs de l'enfantement de la liberté.
La force publique est en contradiction avec la volonté générale dans deux cas ou lorsque la loi n'est pas la volonté générale ; ou lorsque le magistrat l'emploie pour violer la loi.
Vous n'avez sur eux d'autre avantage que d'avoir inventé le terme d'agitateur apparemment parce que l'autre (factieux) est usé.
Le gouvernement de la révolution est le despotisme de la liberté contre la tyrannie.
Je ne suis pas le défenseur du peuple, je suis du peuple.
Le pire de tous les despotismes, c'est le gouvernement militaire.
La mort est le commencement de l'immortalité.
Ceux qui nient l'immortalité de l'âme se rendent justice.
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.
La République française est invincible comme la raison ; elle est immortelle comme la vérité. Quand la liberté a fait une conquête telle que la France, nulle puissance humaine ne peut l'en chasser.
La loi est-elle l'expression de la volonté générale lorsque le plus grand nombre de ceux pour qui elle est faite ne peuvent concourir, en aucune manière, à sa formation ? Non.
S'ils invoquent le ciel, c'est pour usurper la terre.
Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner.
La démocratie est un Etat où le Peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu'il peut bien faire, et par des délégués tout ce qu'il ne peut pas faire lui-même.
Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes...
Rien n'est juste que ce qui est honnête ; rien n'est utile que ce qui est juste.
La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l'égalité commence.
La Révolution est la guerre de la liberté contre ses ennemis.
Malheur à nous, si nous n'avons pas la force d'être tout à fait libres, une demi-liberté nous ramène nécessairement au despotisme.
Tous les ennemis de la liberté parlent contre le despotisme d'opinion, parce qu'ils préfèrent le despotisme de la force.
Citoyen, vouliez-vous une révolution sans révolution ?
Il vont trop vite ; ils se casseront le col. Paris n'a pas été fait en un jour : il faut plus d'un jour pour le défaire.
Et vous, législateurs, souvenez-vous que vous n'êtes point les représentants d'une caste privilégiée, mais ceux du peuple français, n'oubliez pas que la source de l'ordre, c'est la justice, que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c'est le bonheur des citoyens.
D'abord, apprenez que je ne suis point le défenseur du peuple ; jamais je n'ai prétendu à ce titre fastueux ; je suis du peuple, je n'ai jamais été que cela, je ne veux être que cela ; je méprise quiconque a la prétention d'être quelque chose de plus.
La clémence qui compose avec la tyrannie est barbare.
Après la faculté de penser, celle de communiquer ses pensées à ses semblables est l'attribut le plus frappant qui distingue l'homme de la brute.
Observez ce penchant éternel à lier l'idée de sédition et de brigandage avec celle de peuple et de pauvreté.