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L'enfer c'est pas grand chose À côté d'être seule sur terre.
Michel Berger
A quoi il sert Cet amour qui est en nous Si c'est pour personne A qui on l'avoue.
Pendant qu'on crie si fort Pour cacher nos faiblesses On oublie nos trésors On ménage nos caresses.
Y'a tant de vagues, et tant d'idées Qu'on arrive plus à décider Le faux du vrai Et qui aimer ou condamner.
La tendresse des mots, la tendresse des slows, Saura bien m'aider à t'emmener ce soir loin de tes idées noires.
Celui qui chante retrouve la vie, retrouve le cri de l'enfant Dieu.
Moins de haine, moins de guerre Moins de larmes et moins de sang Moins d'espoir d'être puissant Moins de pouvoir et moins d'argent Et plus de sentiments.
Et pour quelles raisons étranges, Les gens qui tiennent à leurs rêves, Ça nous dérange.
De nos jours - Y'a des fantômes même en plein jour.
Avoir un pied dans le futur Vivre les rêves qui sont les nôtres Et obéir à sa nature Puisque rien de dure vraiment...
Au beau milieu de la foule - D'un dimanche après-midi - Au beau milieu de la foule - Je le reconnais, c'est lui.
Plus on avance, plus il nous faut d'espace À force de manquer d'air Il nous faut le paradis pour oublier l'enfer.
Elle passe ses nuits sans dormir - A gâcher son bel avenir - La groupie du pianiste - Dieu que cette fille a l'air triste - Amoureuse d'un égoïste.
De nos jours - Y'a des accidents d'amour - De nos jours - Y'a des passions qui tournent court.
Il y a tant de vagues et de fumée Qu'on arrive plus à distinguer Le blanc du noir Et l'énergie du désespoir.