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Ma première fêlure, c'est ça, ne pas faire ce dont je rêvais. Je voulais faire comme lui. J'ai essayé de me rapprocher le plus de mon père, du médecin de famille, je suis sûr que le rapport que j'ai avec les gens vient de là.
Michel Drucker
Je suis le contraire de la mode. J'ai été démodé très tôt
Quand je les reverrai tous, je ferai la plus grande émission de tous les temps avec Gainsbourg, Coluche, Hallyday, Claude François et tant d'autres malheureusement. Je voudrais juste mourir en bonne santé et avec un bon audimat. Tiens, Delahousse pourrait en faire "Un jour, un destin". Au moins, il sera obligé d'être élégant.
Être devenu le présentateur des seniors, c'est très valorisant. Il n'y a pas un sous public.
La plus grande vedette de la télé, c'est la télé ; quand on oublie ça, on disjoncte
La télévision est devenue une industrie où tout est jetable : les émissions comme ceux qui les présentent.
Mon père ne voulait que des numéros un, un grand musicien, un intellectuel, un médecin ; moi, j'étais totalement déconnecté de la réalité scolaire.
Beaucoup de gens ont débuté avec moi. Je suis leur copain de la télé
De toute ma vie, je n'ai jamais critiqué un confrère, j'ai été d'une loyauté et d'une fidélité indéfectible au service public. Mais là, c'en est trop. Parce que Laurent Delahousse n'est pas un mec bien. Il a demandé ma place pendant près de dix ans. Chaque saison, il menaçait la direction de partir s'il n'avait pas le 19 heures alors que j'étais une locomotive pour son journal.
Dire ce qu'on pense, c'est prendre le risque de fâcher la moitié des téléspectateurs.
Je sais bien que j'ai cette image de gentil, frisant la complaisance.
Vous voyez les antennes paraboliques ? J'ai dormi juste en dessous à mes débuts à l'ORTF, l'été 64. J'avais peur qu'on me vire
J'ai compris que le vedettariat, c'est bidon. Vous mettez une vache à la télé, c'est la vache la plus célèbre. La plus grande vedette de la télé, c'est la télé ; quand on oublie ça, on disjoncte
Avec l'âge, j'ai découvert qu'il faut dire les choses sans avoir peur. Je regrette d'avoir été un peu trop timoré, d'avoir véhiculé l'image d'un personnage toujours bienveillant, alors que je suis quelqu'un d'extrêmement lucide.
Il y a des gens qui n'étaient que des impostures et qui sont partis avec une image qu'ils ne méritaient pas. Comme le commandant Cousteau qui m'a laissé un très mauvais souvenir. Il était antipathique et prétentieux. Je ne donnerai pas d'autres noms. L'important, c'est qu'ils sachent que je sais. Je ne veux pas passer pour un idiot.
Le vedettariat, c'est bidon. Vous mettez une vache à la télé, c'est la vache la plus célèbre.