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Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir... ?
Michel Quint
... on paie tous, et très cher, vainqueurs ou vaincus, la rançon de la barbarie et de l'inhumanité, les gages des bourreaux nous en sommes tous comptables, et au bout de l'histoire on ne peut plus qu'essayer d'aimer, mais à peine.
Cette dignité du chagrin qui justifie sa cause par la beauté des effusions.
On gagne gramin seulement si on s'en fout de perdre.
Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur.
Et la peur elle est venue là, de sentir qu'on aurait aussi bien pu ne plus rien sentir, elle est venue du coup qu'on se sentait survivre !
Je ferai le clown de mon mieux. Et peut-être ainsi je parviendrai à faire l'homme, au nom de tous.
La mort interrompt les mensonges de nos proches et leurs vérités reviennent, nues et crues, on le sait tous.
Il avait cette impudence calme, cette insupportable politesse du bourreau...
L'espoir d'aimer en chemin fait que l'on se damne...
... il pense que chanter même n'importe quoi, même faux, c'est toujours un hymne à la joie, au monde réconcilié.
Le manichéisme en histoire est une sottise.