Images
Il y a dans tout roman un creux entre les mots qu'aucune image ni aucune histoire inventée ne pourra effacer ou remplir. Un roman, c'est comme la bouche d'un fusil : un trou avec quelque chose autour.
Michel Schneider
A présent, masquée par une inéluctable et souhaitable féminisation du métier politique, la nature même du politique a changé. Big Mother, la mère-Etat, s'élargit jusqu'à effacer le père, et seule face à une société d'enfants.
Croire qu'on va être soi-même et vivre son identité et sa sexualité sans en passer par le rapport à l'autre sexe, donc le manque, c'est une illusion.
Les souvenirs sont comme des post-it. On les griffonne dans le désordre, puis ils vont se coller à d'autres pages de la mémoire et ne ressurgissent que par hasard, coupés de leur sens.
L'analyste est celui qui veille. Non pas le guetteur qui exige le mot de passe, celui qui, même s'il fait le mort, interroge toujours : Qui vive ?
On n'est pas homme ou femme autrement que par rapport à l'autre sexe.
Les hommes à femmes sont des hommes sans père.
Les choses ne sont pas telles qu'on croit, ni telles qu'on les dit.
L'une des rares leçons acceptables de l'âge est que le désir ne meurt pas.
L'Etat n'a rien à voir dans la sexualité tant qu'elle s'effectue entre adultes consentants et majeurs. Ce n'est pas son rôle d'édicter des règles de "bonne" ou "mauvaise" sexualité.
Le sexe féminin est un danger pour l'homme parce que cela lui échappe totalement.
La France est le seul pays au monde où les propos visant le sexe sont plus punis par des lois spécifiques que les injures concernant la taille, le poids, la couleur de peau, l'âge !