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Le danger, en tant qu'artiste solo, c'est de finir en chanteur tabouret, de capitaliser sur un ancien succès, de profiter de la fidélité du public français. Heureusement, il y a des exemples pour vieillir, des gens comme Bashung.
Miossec
Et puis, comme on sait, c'est toujours mieux de se dire de gauche dans le milieu de la chanson...
La crise, on la sent partout où on passe. Les gens ont de plus en plus de mal à venir aux concerts. La musique devient un luxe. Les disques se vendent dans des magasins de fringues, parce que ça fait chic...
J'aime bien quand les choses sont plus animales que cérébrales. Il ne faut pas que ça devient chiant. Si on n'est pas capable de décoincer à la seconde, c'est que ça ne vaut pas le coup.
J'aime travailler l'écriture. Le fait de bosser de plus en plus pour les autres m'aide beaucoup. C'est un boulot un peu schizo, mais ça me fait avancer. Ça m'oblige à arrêter de tourner en rond autour d'une chanson nombriliste... En ce moment, j'ai l'impression d'entendre beaucoup de chansons françaises nombrilistes, au point d'avoir pris ça en horreur.
Je fuyais le monde du travail. La vie de salarié, je n'en voulais plus. Je ne voulais surtout pas être raisonnable. Je voyais des enfants sages partout. Si on fait ce métier, c'est pour secouer le bocal.
Je suis plutôt du nord de Paris. Sans être fêtard, je suis surtout très fainéant et mes déplacements sont donc très limités. Je tourne dans un coin qui va de Pigale à la Place de Clichy.