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Le méchant goût du siècle, en cela, me fait peur.
Molière
Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant.
Sot, niais. Mais suis-je pas bien fat de vouloir raisonner - Où de droit absolu j'ai pouvoir d'ordonner ?
Il n'y a personne : j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici.
A qui vit sans amour la vie est sans appas.
Ho bien ! Votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi.
Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences.
Ces haines vigoureuses - Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
Les femmes d'à présent sont bien loin de ces moeurs : - Elles veulent écrire et devenir auteurs.
Tu crois te marier pour toi tout seul, compère ?
Le théâtre n'est fait que pour être vu.
Un grand seigneur méchant homme est une terrible chose.
Raisonner est l'emploi de toute ma maison, - Et le raisonnement en bannit la raison.
C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux.
Qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde, - Et comme du fumier regarde tout le monde.
Je pense qu'elles sont folles toutes deux, et je ne puis rien comprendre à ce baragouin.
L'écriture ressemble à la prostitution. D'abord on écrit pour l'amour de la chose, puis pour quelques amis, et à la fin, pour de l'argent.
Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne.
Qui rit d'autrui - Doit craindre qu'en revanche on rie aussi de lui.
Je respecte le Vin ; va-t-en, retire-toy ; - E laisse Amphitryon dans les plaisirs qu'il goûte.
Tous les hommes me sont à tel point odieux - Que je serais fâché d'être sage à leurs yeux.
Il est bon de lui tenir un peu la bride haute.
Si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout.
Jusqu'au chien du logis il s'efforce de plaire.
La couronne n'a rien à me rendre content.
N'êtes-vous pas en âge d'être mariée ?
Je n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que je rêve.
Il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs.
Laurent, serrez ma haire avec ma discipline.
Je hais les coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir n'osent rien entreprendre.
Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages...
Elle fait des tableaux couvrir les nudités, - Mais elle a de l'amour pour les réalités.
Je ne m'attendais pas à cette répartie, Madame ; et je vois bien, par ce qu'elle a d'aigreur, Que mon sincère avis vous a blessée au coeur.
Les commencements ont des charmes inexprimables.
Il le faut avouer, l'amour est un grand maître : - Ce qu'on ne fut jamais, il nous enseigne à l'être ; - Et souvent de nos moeurs l'absolu changement - Devient par ses leçons l'ouvrage d'un moment.
La vertu dans le monde est toujours poursuivie ; Les envieux mourront, mais non jamais l'envie.
Un amant fait sa cour où s'attache son coeur, Il veut de tout le monde y gagner la faveur ; Et, pour n'avoir personne à sa flamme contraire, Jusqu'au chien du logis il s'efforce de plaire.
Cela est vrai : à quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ? Il faut savoir vitement le court ou le long d'une maladie.
Plus grand est l'obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter.
Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter ; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire.
Pardonnez-moi ; mais j'ai certaine cause. Qui me fait demander ce récit entre nous.
Quand l'amour à vos yeux offre un choix agréable, Jeunes beautés, laissez-vous enflammer. Moquez-vous d'affecter cet orgueil indomptable Dont on vous dit qu'il est beau de s'armer : Dans l'âge où l'on est aimable, Rien n'est si beau que d'aimer.
Je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, ...
Chacun le sien, ce n'est trop.
En mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse.
Assassiner, c'est le plus court chemin. Quel est votre ennemi ?
Tous les discours n'avancent point les choses. Il faut faire et non pas dire ; et les effets décident mieux que les paroles.
Je ne sais ; mais enfin, si quelque obscurité se trouve en son destin, sa grâce et sa vertu sont de douces amorces, qui pour tirer les coeurs ont d'incroyables forces.
Le tout dépend des attitudes qu'on donne aux personnes qu'on peint.
Manquez un peu, manquez à le bien recevoir.