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Eh ! Je m'en étois bien douté, et la pendarde s'est retirée, voyant qu'elle ne gagnoit rien après moi, ni par prières ni par menaces.
Molière
Leur esprit est méchant, et leur âme fragile ; Il n'est rien de plus faible et de plus imbécile, Rien de plus infidèle et malgré tout cela, Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là.
S'il faut faire à la cour pour vous quelque ouverture, On sait qu'auprès du Roi je fais quelque figure ; Il m'écoute ; et dans tout, il en use, ma foi ! Le plus honnêtement du monde avecque moi.
Songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire.
Mon Dieu ! ma chère, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! Que son intelligence est épaisse ! Et qu'il fait sombre dans son âme !
Je voulais en secret vous aboucher tous deux.
Aller en l'autre monde est très grande sottise, - Tant que dans celui-ci l'on peut être de mise.
Cependant que mon mari n'y est pas, je vais faire un tour à un bal que donne une de mes voisines.
Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr.
Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises !
Apprenez que Cicéron dit qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce.
Ils ont tous deux l'audace de vouloir comparer leurs professions à la mienne !
Et quant à moi, je trouve, ayant tout compassé, Qu'il vaut mieux être encor cocu que trépassé.
J'offenserais mal à propos tout Paris, si je l'accusais d'avoir pu applaudir à une sottise.
Le scandale du monde est ce qui fait l'offense Et ce n'est pas pécher que pécher en silence.
Il me prendroit envie, en ce juste courroux, de me battre moi-même et me donner cent coups.
Mais peut-être il n'est pas que vous n'ayez bien vuce jeune astre d'amour de tant d'attraits pourvu : c'est Agnès qu'on l'appelle.
Un désespoir va loin quand il est échappé, - Et tout est pardonnable à qui se voit trompé.
On veut bien être méchant ; mais on ne veut point être ridicule.
Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu...
Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin : Guenille si l'on veut ; ma guenille m'est chère.
Sans être fort habile, la preuve m'en seroit, je pense, assez facile : si les raisons manquoient, je suis sûr qu'en tout casles exemples fameux ne me manqueroient pas.
Vous voilà bien embarrassés tous deux pour une bagatelle. C'est bien là de quoi se tant alarmer. N'as-tu point de honte, toi, de demeurer court à si peu de chose ?
La curiosité qui vous presse est bien forte, - Ma mie, à nous venir écouter de la sorte.
Mais plus d'amusement et plus d'incertitude Il faut vous expliquer nettement là-dessus.
Où la vertu va-t-elle se nicher ?
Et je me ressouviens de mes jeunes amours.
Apprenez qu'il n'est rien qui blesse un noble coeur - Comme quand il peut voir qu'on le touche en honneur.
Quand l'amour est bien fort, rien ne peut l'arrêter, - Ses projets seulement vont à se contenter ; - Et pourvu qu'il arrive au but qu'il se propose, - Il croit que tout le reste après est peu de chose.
Mais que veux-tu que je fasse contre l'autorité d'un père ? Et s'il est inexorable à mes voeux...
On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel.
Il m'est permis de reprendre mon bien où je le trouve.
Ahi ! ahi ! à l'aide ! au meurtre, au secours ! on m'assomme !
Je te le donne pour l'amour de l'humanité.
Les doutes sont fâcheux plus que toute autre chose.
Mais l'amitié demande un peu plus de mystère, Et c'est assurément en profaner le nom Que de vouloir le mettre à toute occasion.
Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre, à la vérité.
M'avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous ? Vous n'avez consulté, pour cela, que mon père et ma mère ; ce sont eux proprement qui vous ont épousé.
Une femme d'esprit peut trahir son devoir, - Mais il faut, pour le moins, qu'elle ose le vouloir ; - Et la stupide au sien peut manquer d'ordinaire, - Sans en avoir l'envie et sans penser le faire.
Il vaut mieux encore être marié qu'être mort.
Je ne me vante point de l'être, mais enfin Je m'attache, madame, à tout votre destin, Et j'ose vous offrir avec que ma personne Ce qu'on sait que de bien la fortune me donne.
Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ?
Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui.
Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte.
Rendez-vous donc, ô divine Amarante, Soumettez-vous aux volontés d'Amour ; Aimez pendant que vous êtes charmante, Car le temps passe, et n'a point de retour.
Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et Un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre.
Moi, votre ami ? Rayez cela de vos papiers.
Et d'une raillerie a-t-on lieu de s'aigrir ?
Je ne veux point qu'un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu'elle ait des enfants qui aient honte de m'appeler leur grand-maman.
Sauvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre.