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Quelle que soit la langue, il y a des mots qu'on cherche toute sa vie.
Monique Larue
Comment expliquer que la connaissance avance si la pédagogie tourne en rond ? Beauté de la ligne droite, mystères des méandres. Fleuve de l'impermanence, montagne de l'accumulation.
Notre vie ne nous suffit pas, le secret de celle des autres nous taraude.
Une vie unique ne suffit pas pour comprendre l'amour unique. Une vie unique ne suffit pas pour comprendre la femme en chaque femme.
L'amour est un mot qu'il faut se garder de prononcer. Ce qui compte, c'est la réalité.
La guerre est absolument nécessaire pour maintenir l'agressivité naturelle de l'espèce humaine.
Pour une belle femme vivre signifie être regardée.
Plus on va vers le futur, plus l'oubli fonctionne vite.
Dans une langue seconde, les mots sont simplement plus éloignés de la réalité que dans la langue maternelle.
Notre vie se joue en un instant. Ensuite, on se rappelle cet instant...
Notre vie n'est précieuse que parce que nous avons le pouvoir d'en disposer, et que nul ne peut jamais exercer ce pouvoir à la place d'un autre, telle est la terrible économie de notre existence !
La société médiatique est fondée sur la soumission de l'homme à des câbles électriques.
Quand on croit s'enfuir, on ne fait toujours que courir après ce dont on veut se sauver. Est bien pris qui croyait se dépendre.
L'intelligence consiste à ne jamais se laisser toucher par les étranges considérations intimes qui ruinent parfois la vie des moindres.
La passion du langage a toujours engendré la folie.
Le délire est un enfant qui exagère.
S'habituer c'est se tuer.
Le sexe, c'est toujours une relation de pouvoir, qu'on le veuille ou non. Il faut une lutte, une domination de l'un sur l'autre ! Sinon, ça ne marche pas.
La vie ne cesse pas après les ruptures, le fil du temps ne casse pas.
Le temps des utopies ne dure jamais longtemps.
Le réel, ça finit toujours par revenir.