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La prostitution est un commerce dont l'enveloppe est plus attrayante que le contenu.
Moses Isegawa
La meilleure définition que l'on puisse donner d'un séminariste, c'est celle de future putain du temple.
La recette du succès : suivre sa propre voie.
Le journaliste transforme les mots en armes.
L'eau coule toujours vers les zones de moindre résistance.
L'homme qui devient la personnification du savoir, reste fermé à tout enseignement.
L'argent ne pousse pas sous les pieds.
Dans une dictature, le passé et le présent sont des frères siamois qu'il vaut mieux ne pas séparer si on veut maintenir l'ordre au dehors et l'harmonie au dedans.
Le point faible de la tactique de la méditation est que de nombreuses questions restent sans réponse.
On ne meurt pas d'un peu de patience supplémentaire.
La vie est une balance qui doit-être surveillée sévèrement.
Le bateau qui ne résiste pas à la première tempête n'est pas fait pour le voyage.
Les châteaux bâtis sur le sable ne résistent jamais à une grande tempête.
La politique et la religion sont comme deux têtes sous un même bonnet.
Un édifice bâti sur l'inégalité, la lutte, et l'exploitation est irrémédiablement condamné à s'écrouler.
Bien manger est un objectif digne de toutes les luttes.
Le venin insidieux du passé se mêle au présent et l'empoisonne.
La rumeur pousse comme une mauvaise herbe après un incendie de forêt.
Lorsque les armes se taisent, leur bruit est remplacé par les lamentations des morts, relayées par les soupirs des survivants.
Le succès d'un homme est mesuré en fonction de son entourage et de sa générosité.
L'humour est le meilleur des amis quand il se couche et se lève en même temps que toi.
On ne peut bâtir sur du sable.
C'est la cohorte des fourmis qui, dans les galeries souterraines des bas-fonds de la société, permet à l'économie d'avancer.
Il n'y a pas d'héroïsme sans cicatrices.
Une seule orange pourrit tout un panier.
Il ne faut jamais renoncer, mais lécher ses plaies et se redresser fièrement.
Ceux qui hésitent seront abandonnés dans la maison qui brûle.
Les citadins ne diffèrent guère des villageois. Ils adorent tous les ragots, à cette différence près que les derniers en consomment des timbales pleines tandis que les premiers les sirotent dans des dés à coudre.
On guérit par ce en quoi on croit.
La première semaine après une guerre est plus dangereuse que les dernières semaines de la guerre elle-même.
L'amour est une maladie qu'il faut ignorer ou supporter avec patience, ou guérir en faisant les plus grandes folies.
L'aventure a pour moi, le même attrait qu'un réverbère pour un papillon de nuit suicidaire par une froide nuit d'hiver.
On sait toujours où aller : les renards ont aussi une tanière.
La vanité trahit un manque de connaissance de soi.
Un homme tombe toujours amoureux de la même femme sous diverses enveloppes.
Fais ce qu'il te plaît dans la vie, mais quand elle s'arrête, il faut accepter et ne pas te plaindre du prix que tu as payé.
Le monde extérieur est impitoyable, pourtant, sous les montagnes de paille, sont enfouis des grains précieux pour la confection du pain de la vie.
Les séquelles d'une guerre sont plus graves que les combats eux-mêmes.
Le plus important n'est pas l'argent mais la manière dont on le dépense.
La famille est plus importante que les individus qui la constituent.
Un seul fils, c'est comme une bougie dans un courant d'air.
Toute autorité contient les germes de la tyrannie.
La maîtrise de soi est de laisser cracher jusqu'à ce que la salive se tarisse, puis tourner les talons.
Le vrai chef prononce des paroles de sagesse et sème des graines d'autorité.
Le manque d'assurance est signe de faiblesse de caractère.
Au coeur de l'autocratie, vit une trinité infernale : le lavage de cerveau, la schizophrénie et la bonne vieille autorité.
On ne peut pas faire du bouillon de poule avec des fientes de poulet.
Le crocodile ménage ses forces et laisse sa proie venir à lui.
Le feu a quelque chose de spirituel, c'est un élément qui distille l'essentiel du passé.
Ce n'est pas la mort qui effraie, mais la douleur qui la précède.