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Tous les événements ne tiennent qu'à un cheveu.
Napoléon Bonaparte
Le grand orateur du monde, c'est le succès.
Un officier prussien : - Vous les Français, vous vous battez uniquement pour l'argent, tandis que nous, les Prussiens, nous ne nous battons que pour la gloire. - Bonaparte : - Vous avez bien raison. Chacun se bat pour acquérir ce qui lui manque...
Vous n'avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pain et nos magasins sont vides. Ceux de l'ennemi regorgent de tout, c'est à vous de les conquérir. Vous le voulez, vous le pouvez, partons !
Les grands hommes ne sont jamais cruels sans nécéssité.
Il y a des gens qui obligent comme d'autres insultent ; il faut y prendre garde, car on serait forcé de demander raison de leurs bienfaits.
La plus grande des immoralités est de faire un métier qu'on ne sait pas.
On peut donner une première impulsion aux affaires ; après, elles vous entraînent.
Il faut mener les hommes avec une main de fer dans un gant de velours.
L'homme n'a pas d'amis, c'est son bonheur qui en a.
Les lois claires en théorie sont souvent un chaos à l'application.
Voilà le soleil d'Austerlitz !
On est toujours forcé de donner quelque chose au hasard.
Une puissance supérieure me pousse à un but que j'ignore. Tant qu'il ne sera pas atteint je serai invulnérable, inébranlable. Dès que je ne lui serai plus nécéssaire, une mouche suffira pour me renverser.
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
S'il faut être d'un parti, autant être de celui qui triomphe, mieux vaut être mangeur que mangé.
La morale publique est le complément naturel de toutes les lois : elle est à elle seule tout un code.
Les observations d'un sot apprennent jusqu'à quel degré de simplicité il faut descendre pour être compris de tous.
Tous les détails de la vie doivent être soumis à cette règle : savoir vaincre sa mauvaise humeur.
Les folies des autres ne servent jamais à nous rendre sages.
En fait de système, il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.
La gendarmerie, c'est une organisation à part. C'est la manière la plus efficace de maintenir la tranquillité d'un pays, c'est une surveillance moitié civile, moitié militaire, répandue sur toute la surface, qui donne les rapports les plus précis.
On ne va pas chercher une épaulette sur un champ de bataille quand on peut l'avoir dans une antichambre.
Si vous n'aimez pas les chiens, vous n'aimez pas la fidélité ; vous n'aimez pas qu'on vous soit fidèle, donc vous n'êtes pas fidèle.
Soldats, je suis content de vous !
Avec de l'audace, on peut tout entreprendre, on ne peut pas tout faire.
Si vous aimez à étudier les hommes, apprenez jusqu'où peut aller la patience, et tout ce qu'on peut dévorer.
Si vous souhaitez découvrir vos faux amis, tombez dans l'infortune.
Telle est l'énigme de certaines actions dans certaines gens : l'inégalité entre le caractère et l'esprit. Elle explique tout.
Un homme combattra plus pour ses intérêts que pour ses droits.
On ne peut pas faire semblant d'être courageux.
Le plus grand péril se trouve au moment de la victoire.
L'intelligence ne se mesure pas des pieds à la tête, mais de la tête au ciel.
Les hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de la valeur que par leur position.
L'ordre matériel est extrêmement borné, il faut chercher les vérités dans l'ordre moral.
Si mon chapeau connaissait mon plan, je le mangerais.
Les Français vaudront tout leur prix, lorsqu'ils substitueront les principes à la turbulence, l'orgueil à la vanité, et surtout l'amour des institutions à l'amour des places.
Je n'ai jamais fait de conquêtes qu'en me défendant. L'Europe n'a jamais cessé de combattre la France à cause de ses principes. J'étais forcé d'abattre sous peine d'être abattu.
Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système.
On ne fait pas de républiques avec de vieilles monarchies.
Mais soldats, vous n'avez rien fait, puisqu'il vous reste encore à faire.
Ce qui est grand est toujours beau.
Le canon a tué la féodalité ; l'encre tuera la société moderne.
Donnez moi une pierre je construirai un empire.
L'histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord.
Il n'existe pas de sectes en géométrie.
La révolution doit apprendre à ne pas prévoir.
Il y a une espèce de voleur que les lois ne recherchent pas, et qui dérobe ce que les hommes ont de plus précieux : le temps.
La morale est bien souvent le passeport de la médisance.
Plus on est grand et moins on doit avoir de volonté ; l'on dépend des événements et des circonstances.
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