Images
Ni dans la réalité, ni dans les situations extrêmes il n'y a de noir ou de blanc, juste de très subtiles gradations qui font la nuance et qui pour moi étaient décisives.
Natascha Kampusch
J'étais livrée à moi-même, à ma peur et à ma solitude. Je tentais de me donner du courage et de refouler ma panique par des moyens rationnels. Ce sont les mots qui m'ont sauvée à l'époque.
Aujourd'hui, quatre ans après mon évasion, je peux respirer et me consacrer au chapitre le plus difficile du travail : tirer un trait sur le passé et regarder devant moi.
Il avait tellement bien ancré en moi la peur de ce monde extérieur où l'on ne m'aimait pas, où je ne manquais à personne, où nul ne me cherchait, que la crainte devint presque plus forte que mon désir de liberté.
Nous devenons ce que nous sommes à travers notre contact au monde, aux autres.