Citations de Nicolas Gogol

Images

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Qui rêve d'être intelligent n'a pas le temps de faire des bêtises ; les bêtises doivent disparaître d'elles-mêmes.

Il y a encore de la poudre dans les flasques, mon père ; la force des Cosaques n'est pas encore éteinte : les Cosaques ne cèdent pas !

Existe-t-il un homme qui n'ait quelques péchés sur la conscience ? Dieu a fait les choses ainsi, et les voltairiens ont beau ergoter...

Rien n'égale la solitude quand l'homme peut jouir de la nature et lire de beaux livres.

Quand un homme devient amoureux, il est comme une semelle qu'on met tremper dans l'eau pour la plier ensuite comme on veut.

Il est démontré par l'expérience des siècles que, dans la condition d'agriculteur, l'homme conserve une âme plus simple, plus pure, plus belle et plus noble.

Qu'importent les trésors ! Plutôt qu'argent entasser, mieux vaut amis posséder.

Plus contagieuse que la peste, la peur se communique en un clin d'oeil.

Il faut saisir au vol les pages heureuses de la vie de crainte qu'elles ne se changent en tristesse.

L'homme russe est ainsi fait : il adore devenir l'inséparable de tout être au dessus de lui dans la société.

C'est vrai, je regrette beaucoup qu'il vous arrive une histoire pareille. Vous ne voudriez pas une petite prise ? ça soulage les maux de tête et les humeurs maussades même du point de vue des hémorroïdes, ça fait du bien.

Hélas ! telle est l'insondable loi de la destinée : dès qu'un homme est intelligent, ou bien c'est un ivrogne ou bien il fait des grimaces à faire fuir tous les saints du paradis.

La voix du peuple est la voix de Dieu. Il est impossible d'imaginer rien de plus sensé que ce qu'a imaginé le peuple.

Plus on se rapproche de la nature, mieux cela vaut. Nous n'employons pas de médicaments coûteux. L'homme n'est pas bien compliqué : s'il doit mourir, il mourra de toute façon ; s'il doit guérir, il guérira de même.

Que Dieu épargne aux hommes le soin de servir la science ! Car alors tout est à craindre, chacun s'en mêle, chacun veut montrer qu'il est, lui aussi, intelligent !

Pavel Ivanovitch fut complètement de cet avis et ajouta que rien n'égalait la solitude quand l'homme pouvait jouir de la nature et lire de beaux livres.

Si ta gueule est de travers, ne t'en prends pas au miroir.

Les autres fonctionnaires étaient plus ou moins cultivés : l'un avait lu Karamzine, l'autre la gazette de Moscou, d'aucuns même n'avaient rien lu du tout.

Il se retourna pour dire, tout net, à l'homme en uniforme qu'il faisait juste semblant d'être conseiller d'Etat, qu'il était un filou et une crapule, et qu'il n'était rien d'autre que son propre nez...

Ah ! ne m'interrompez pas, Pierre Ivanovitch, je vous en prie, ne m'interrompez pas vous ne saurez pas, je vous jure que vous ne saurez pas raconter, je le sais, vous avez dans la bouche une dent qui vous fait chuinter...

On baptisa l'enfant, qui se prit à pleurer et à grimacer comme s'il pressentait qu'il serait un jour conseiller titulaire.

Tout ce qui vous entoure n'est que vaine agitation, oui, vaine agitation, car vous n'avez pas encore goûté au bonheur véritable.

Boudiou ! Ou c'est que je tombe mal ? Ou c'est que l'affaire est déjà dans le sac ?

Rendons au rire son authentique signification ! Enlevons-le à ceux qui en font une raillerie sacrilège, frivole et mondaine !

Nous avons tous cette faiblesse de manifester beaucoup d'indulgence pour nos erreurs et préférer faire retomber la faute sur autrui.

Il est des passions qu'il n'appartient pas à l'homme de choisir.

L'esprit supérieur qui, loin de railler, sait endurer la raillerie, se montrer indulgent aux imbéciles, ne pas s'irriter, ne jamais se venger, mais garder le calme fier d'une âme impassible.

On ne peut pas dire qu'elle rend intelligent, leur instruction.

Partout dans la vie, il se présentera à un moment donné une manifestation de beauté qui éveillera chez l'homme un sentiment jamais vécu jusqu'alors.

Il n'existe personne au monde qui n'ait quelques péchés sur la conscience. Les voltairiens ont beau dire, c'est Dieu lui-même qui a voulu cela.

Sait-on ce qui peut venir à l'esprit d'un homme en promenade, les rêves qui lui font oublier un instant la morne réalité, qui le sollicitent, le taquinent, émeuvent son imagination et lui sont chers, même s'il est persuadé qu'ils ne se réaliseront jamais ?

Plus sublimes sont les vérités, plus leur maniement demande de prudence ; sinon, du jour au lendemain, elles se changent en lieux communs, le public n'y croit plus.

Ecrire des lettres, c'est bon pour les apothicaires.

Il se trouvera toujours un filou plus filou que toi !

Moi, une pauvre fille de moujik, j'aurais jamais fait ça. Et ça se dit noble, encore ! C'est que pour les ordures et pour les crapuleries qu'elle vous sert, votre noblesse !

Il soupa d'un cochon de lait, se déshabilla, se glissa sous la couverture et s'endormit aussitôt d'un profond sommeil, du merveilleux sommeil, apanage des heureux mortels qui ignorent les puces, les hémorroïdes et l'excès d'intelligence.

L'homme est sage, intelligent et raisonnable en tout ce qui concerne les autres, mais pas en ce qui le touche lui-même.

Explorer Autores

André Roussin Goce Delcev Alphonse Gagnon Jacques Arago Jan Ier Bruegel Bobby Jones Clar Orteja Proverbe Indien Jakob Lenz William Congreve Kate Millett Nathalie Léger