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Aucun de nous ne supporte une trop forte dose de réalité. Personne. Nous nous créons tous un monde vivable.
P. D. James
Peut-être que seuls les riches et les gens célèbres pouvaient se permettre d'avoir peur devant la mort. La plupart des êtres humains ont besoin de mobiliser tout leur énergie pour affronter la vie.
Cela fait plusieurs siècles déjà que nous avons admis que les femmes ont une âme. N'est-il pas grand temps d'admettre qu'elles ont également un cerveau.
Les gens devraient prendre la décision de vivre ou de mourir et faire l'un ou l'autre avec le moins de désagrément possible pour autrui.
L'impolitesse devrait toujours être intentionnelle, sinon c'est un manque de sensibilité.
Comme toute bonne secrétaire, elle avait acquis, ou du moins su montrer, des qualités idéalisées d'épouse, de mère, de maîtresse, de confidente, de servante et d'amie sans être, ou sans se croire autorisée à être, rien de tout cela.
Les gens qui agissent selon ce qu'ils appellent leur conscience ne sont jamais sûrs.
Nous avons l'amour. La défense peut paraître frêle face aux horreurs du monde, mais nous devons nous y cramponner et y croire, car c'est tout ce que nous avons.
Ce sont ceux qui nous aiment le plus qui nous causent le plus de peine.
L'imminence de la mort rend le plus nul d'entre nous intéressant pour ses semblables.
Peut-être que c'est seulement quand les gens sont morts que nous pouvons montrer en toute sécurité combien nous les aimons. Nous savons alors qu'ils ne risquent plus d'exploiter nos sentiments.
Nous autres Anglais sommes toujours prêts à pardonner à nos ennemis ; ce qui nous dispense du devoir d'aimer nos amis.
Nous sommes ici ensemble, dix personnes sur une petite île isolée, Et l'un de nous est un assassin.
C'était intéressant de voir (...) comment le tabou de la mort avait remplacé celui de la sexualité.
L'impardonnable est souvent aussi ce qu'on pardonne le plus aisément.
C'est quand les gens commencent à dire la vérité qu'ils ont souvent le plus besoin d'un avocat.
S'il s'agissait d'un roman, le plus brillant écrivain lui-même pourrait-il réussir à faire croire à ses lecteurs qu'aussi peu de temps avait suffi à soumettre l'orgueil et à surmonter les préjugés ?
On ne communiquait pas mieux dans la mort qu'on ne l'avait fait dans la vie.
En bon policier, il était capable de camoufler sa personnalité à volonté, de devenir aussi inoffensif et banal qu'un meuble.
Il n'est jamais aussi difficile de féliciter une amie pour son bonheur que lorsqu'on le juge immérité.
Ce n'était pas qu'elle ignorât les aspects déplaisants, les faux plis de la vie, elle se contentait simplement de les repasser d'une main ferme.
Je suis persuadé que chez les femmes, l'amour survient plus souvent après le mariage qu'avant et, de ce fait, il me paraît à la fois naturel et bon qu'il en soit ainsi.
Lorsque dès le berceau les enfants sont traités comme des dieux, il faut s'attendre à les voir se comporter en tyrans devenus adultes.
Le passé est toujours plein de violence et de sang. Ca ne veut pas dire que ses fantômes errent encore.
Bien que cet endroit dégageât un subtil parfum de vulgarité, on veillait à en exclure rigoureusement le comble du mauvais goût : la mort et l'échec.
On ne tue pas pour éviter une incongruité mondaine.
En général, les assassins ne préviennent pas leurs victimes.
La vieillesse nous transforme tous en caricatures.
Le secret du bonheur, c'est de ne jamais se permettre de désirer une chose qu'on a raisonnablement aucune chance d'obtenir.
Ne songeons plus au passé que lorsqu'il nous apporte du plaisir, et contemplons l'avenir avec confiance et espoir.
S'il y a la moindre vie après la mort, nous le saurons bien assez tôt. S'il n'y en a pas, nous n'existerons plus pour nous plaindre et dire qu'on nous a menti.
On a tendance à exploiter les gens compétents et bons.
Mais à quoi cela sert-il de rendre le monde plus beau si les gens qui l'habitent ne peuvent s'aimer les uns les autres ?