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La bonté d'un seul homme est plus puissante que la méchanceté de mille.
Panaït Istrati
Dès que l'homme est trop heureux, il reste seul ; et il reste seul, également, dès qu'il est trop malheureux.
Oppose-toi de toutes tes forces, et pendant qu'il est encore temps, à la joie légère. C'est elle qui nous fait le plus souffrir... Et que c'est dommage ! La joie légère réclame pour elle seule notre vie entière.
... C'est par la force de l'illusion que les hommes deviennent des héros.
L'argent, ne guérit pas les coeurs blessés par l'amour ; il les offense...
Car la bonté d'un seul homme est plus puissante que la méchanceté de mille ; le mal meurt en même temps que celui qui l'a exercé ; le bien continue à rayonner après la disparition du juste.
Quand j'examine calmement l'étrangeté de la vie passionnelle des hommes, je me demande si nous ne sommes pas, peut-être, les purs pantins, les victimes d'un démon qui manie des ficelles et nous fait danser à son plaisir.
Une seule année vécue en liberté vaut davantage qu'une vie entière d'esclave. Ce n'est pas le nombre d'années qui fait la vie, mais l'heure vécue sans violence.
Quand le chat n'est pas à la maison, les rats dansent sur la table.
C'est cela que je suis : solitude et solidarité.
C'est faire confiance à la vie, que se mesurer avec l'impossible.
Pour l'homme libre, tout ce qui n'est pas liberté c'est la mort, mais une mort sans fin.
La vie même nous la payons avec la mort.
Il y a partout des égarés, mais l'intelligence fait tomber les barrières car seul le genre humain, de toutes les créatures de la terre, peut se dégrader à ce point.