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Les gens compliquent tout pour avoir l'impression de vivre.
Patrick Rambaud
Quatre membres du BGPK nous accueillirent... Passeport, visas, tampons, fouille des bagages : tout fut réglé grâce à leur gentillesse en moins de douze heures.
Les mots ont un sens. Si on les met entre guillemets, on parvient à le "troubler".
Le pire ennemi du journaliste, c'est l'information.
Si l'on y prend garde, on peut parler de tous les livres sans les avoir lus.
La loi médiatique consiste à tempérer, à cacher, à noyer, à effacer l'information.
Quand son esprit et son corps se confondirent, quand son avant-bras traça les signes sans qu'il eût à réfléchir, quand d'un coup de pinceau il put fixer des idées ou des choses sur une tablette, il comprit qu'il savait écrire.
La vie, tu sais, c'est une tumeur, la mort n'est qu'un abcès qui crève.
Dans les médias, le monde industriel ne survit que par la furieuse nostalgie qu'il inspire.
L'homme est un biftèque. L'homme est composé de tripes, de foie, d'entrecôtes et d'os à moelle.
S'adapter : changer son fusil d'épaule.
L'un des principes du journalisme moderne, c'est de ne heurter personne pour conquérir le maximum de lecteurs.
Lorsqu'on considère d'avance tout ce qui peut arriver comme devant arriver, cela amortit toujours le choc du malheur.
Les hommes ont créé les mots à leur image : familiers des régions où ils circulent, ils vivent et palpitent comme de véritables individus.
Le vrai journaliste par le de politique en termes scolaires et d'éducation en termes culinaires.
A la source de la langue médiatique moderne, il y a une règle : tout de qui est simple peut se compliquer.
La conversation, ça me plaît. La discussion, non.