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J'adore les femmes et nous vivons trop longtemps de nos jours pour passer une vie entière avec une seule.
Paul Bocuse
Pour doubler le bonheur, il faut le partager !
La grande cuisine, ce peut être une dinde bouillie, une langouste cuite au dernier moment, une salade cueillie dans le jardin et assaisonnée à la dernière minute.
l'homme a toujours besoin de manger et de se reproduire, et dans les deux cas il faut passer à la casserole.
De même que la cuisine doit laisser aux produits le goût de ce qu'ils sont, le cuisinier doit employer des mots qui ont le sens de ce qu'ils sont...
Un plat unique comme un pot-au-feu, une volaille, une bonne bouteille, avec deux, trois copains. C'est cela aussi le bonheur : la simplicité.
Il y a beaucoup de points communs entre la cuisine et le sexe. On consomme une union, on dévore des yeux, on a faim de l'autre... L'homme a toujours besoin de manger et de se reproduire, et dans les deux cas, il faut passer à la casserole.
Bien faire un travail ne prend pas plus de temps que de le faire mal.
J'ai trois étoiles. J'ai eu trois pontages. Et j'ai toujours trois femmes.
Je travaille comme si j'allais vivre 100 ans et je savoure la vie comme si chaque jour était le dernier.
Il se peut qu'il ne reste rien de tout ce que j'ai fait. Qui se souvient du nom du chef de Maxim's à la grande époque ? J'aimerais que l'on garde de moi l'idée que j'ai crée l'école d'Ecully et les Bocuse d'Or.
La bonne cuisine n'est pas forcément chère. Moi je suis par exemple pour les assiettes simples et rondes mais regardez le foisonnement des modèles : carrée, creuse, ovoïdes, plates…Les restaurateurs ont fait la fortune des porcelainiers.
Il faut plutôt la laisser vivre, la recette. De toute façon, on ne cuisine jamais deux fois pareil. Je ne travaille pas à la proportion, au grammage mais à l'instinct, à l'envie. À l'intuition.
La nouvelle cuisine, c'était rien dans l'assiette, tout dans l'addition.
J'aime les assiettes identifiables. S'il y a besoin d'une explication de la gauche jusqu'à la droite, cela ne m'intéresse pas.
Imaginez que j'ai commencé avec des fours à charbon. Aujourd'hui, je suis un enfant de pauvre qui vit comme un gosse de riche.
Quand je commande un poulet, je n'ai pas besoin que le maître d'hôtel me parle du grand-père du poulet. Pareil pour les sommeliers. La seule question qui vaille est : "C'est bon ?", ou "Vous avez eu du plaisir à la boire ?"
Un bon cuisinier ne se coupe, ni ne se brûle. Dans le temps d'ailleurs, pour signaler qu'une poêle était chaude, on en farinait la queue.
Le bonheur est dans la cuisine.
Il n'y a pas de bonne cuisine si au départ elle n'est pas faite par amitié pour celui ou celle à qui elle est destinée.
Je ne regrette rien, sauf peut-être la peine que j'ai pu faire aux femmes de ma vie. J'espère qu'elles me pardonneront.
C'est formidable d'ouvrir des restaurants ! Pour doubler le bonheur, il faut le partager !
La véritable cuisine sera toujours celle du terroir. En France le beurre, la crème et le vin en constitueront toujours les bases.
La mort, finalement, ça arrive à tout le monde. La vie, c'est la mort. Je pense que j'ai bien fait mon boulot, donc je peux mourir tranquille.
Il en va de notre cuisine comme de nos vins. Nous avons les meilleurs, mais il ne faut pas oublier que d'autres pays ont fait de considérables progrès.
Aujourd'hui, je suis un enfant de pauvre qui vit comme un gosse de riche.
J'ai bien envie d'ouvrir une guinguette !
La vie est une farce, je l'ai compris à 19 ans, pendant la guerre. Lorsque mes copains tombent à côté de moi, je me demande "Pourquoi pas moi ?" La chance, la santé, le travail et une dérision profonde deviennent mes maîtres mots.
Les deux secrets d'un succès : la Qualité et la Créativité.