Images
Les cerises tombent où les textes manquent.
Paul Éluard
Il n'y a pas de modèle pour qui cherche ce qu'il n'a jamais vu.
Rouge comme un pharmacien.
Ne fumez pas le Job ou ne fumez pas.
Vous échangez un regard clair pour un printemps, Le tour de votre taille pour un tour de fleur, L'audace et le danger pour votre chair sans ombre, Vous échangez l'amour pour des frissons d'épées Et le rire inconscient pour des promesses d'aube.
Un coeur n'est juste que s'il bat au rythme des autres coeurs.
Duvet cotonneux des médailles.
Brosse d'amour pour les hirsutes.
Une femme nue est bientôt amoureuse.
Un jeune homme marié perd son nez.
Il n'y a pas de grandeur pour qui veut grandir. - Il n'y a pas de modèle pour qui cherche ce qu'il n'a jamais vu.
Un cou crasseux fait une pipe culottée.
La concierge pique à la machine.
La rivière est borgne.
Vague de sous, puits de moules.
Je chante pour chanter, je t'aime pour chanter Le mystère où l'amour me crée et se délivre.
La feuille précède le vent.
Passe ou file.
Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré.
Orfèvre, pas plus haut que le gazon.
Saluer l'âne qui broute des griffes.
Ne mets pas la manucure dans la cave.
Honore Sébastien si Ferdinand est libre.
Quand nous rions, nous nous vidons et le vent passe en nous, remuant portes et fenêtres, introduisant en nous la nuit du vent.
Les mots ne mentent pas.
L'aube se passe autour du cou Un collier de fenêtres.
Figurer tel homme, telle femme, mais non pas l'homme, ni la femme.
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin - Je te cherche par-delà l'attente - Par-delà moi-même - Et je ne sais plus tant je t'aime - Lequel de nous deux est absent.
La danse règne sur le bois blanc.
Toute ma vie t'écoute et je ne peux détruire - Les terribles loisirs que ton amour me crée.
Ce qui a été compris n'existe plus.
Gloire l'ombre et la honte ont cédé au soleil Le poids s'est allégé le fardeau s'est fait rire Gloire le souterrain est devenu sommet La misère s'est effacée.
Vivre d'erreurs et de parfums.
Amour, ô mon amour, j'ai fait voeu de te perdre Grimace, petite fille de naissance La forme de tes yeux ne m'apprend pas à vivre Et si je suis à d'autres, souviens toi.
Diverses douceurs diverses couleurs Tu ne m'es jamais étranger mon coeur.
Marcher en soi-même est comme un châtiment : l'on ne va pas loin.
Rives d'amour pour nous sont rives de justice.
Une ombre est une ombre quand même.
L'amour, c'est l'homme inachevé.
Les complices s'enrichissent.
Tout ce qui vient de ma cuisine grandit dans la cour.
Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, et rien d'autre.
Brûler le coq pour grossir.
L'image d'homme rêve, mais plus rien n'est accroché à ses rêves que la nuit sans rivale.
A chien étranglé, porte fermée.
Les amants coupent les amantes.
Laissez-moi seul juger de ce qui m'aide à vivre.
Le mot frontière est un mot borgne L'homme a deux yeux pour voir le monde.
Les beaux crânes font de belles découvertes.
C'est la chaude loi des hommes - Du raisin ils font du vin - Du charbon ils font du feu, - Des baisers ils font des hommes.