Images
C'est la femme qui choisit l'homme qui la choisira.
Paul Géraldy
Instruis ton coeur. Tu aurais voulu te garder pour la femme que tu aimeras ? Il n'est pas de plus sûr moyen de lui déplaire.
Vivre, c'est se sentir devenir intégralement ce qu'on pourrait devenir de mieux.
Tu ne serais pas une femme si tu ne savais pas si bien te faire et te refaire une âme, une âme neuve avec un rien. A ce jeu ta science est telle que, chaque fois que je te vois tu fais semblant d'être nouvelle, Et j'y suis pris toutes les fois.
Ce sont les faiblesses du coeur qui sont les plus belles défaillances.
En toi ce que je déteste C'est le mal que je te fais.
Si quelqu'un vous aime, on l'aime par conformité de goût.
Il est de parfaits corps et de parfaits visages. Il n'y a pas de coeurs parfaits.
Il y a nos instincts fougueux, impérieux, l'appel de l'horizon, l'infini du possible et la diversité merveilleuse de la vie : mais aussi les vertus, les disciplines du coeur ; et cette poésie, cette aristocratie : la constance, la fidélité.
On ne possède bien que ce que l'on partage. Tu satisfais enfin, pour la première fois, ce double instinct qui est en toi de dominer et de servir. Tu te sens regardé. Tu agis moins et mieux.
On ne fait pas tenir le monde derrière un front.
Tu penses moins à moi qu'à l'amour.
Le coeur et l'esprit n'ont que voix consultative. La chair a voix prépondérante.
L'amour : un miroir qui d'abord nous reflète en beau, puis au vrai, enfin gauchis et déformés de caricaturale façon.
La gaieté n'est-elle pas le meilleur facteur de l'endurance ?
A quarante ans, l'homme ne sait plus que travailler. Travailler, c'est marcher vers soi-même.
Tu dois toujours pouvoir signer ton aventure. Que la plus rapide ait son sens et la plus humble son parfum. Que chacune soit un poème. Il n'est pas que de grands poèmes. Il y en a de tout petits qui sont parfaits.
L'amour platonique est le temps qui sépare la première rencontre du premier baiser.
Ce que nous appelons amour est l'ambition d'éveiller et de maintenir éveillé dans une chair, un coeur, un esprit étrangers, le souci de flatter à notre place un moi dont nous ne sommes pas très sûrs.
Quand elles nous aiment, ce n'est pas vraiment nous qu'elles aiment. Mais c'est bien nous, un beau matin, qu'elles n'aiment plus.