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Le véritable esprit est comme l'eau, il s'étend partout...
Paul Ohl
Les hommes ne sont pas les esclaves des dieux ou d'un Dieu ; ils sont les esclaves du temps. C'est le temps, seul, qui est éternel.
La force naît de l'adversité et des souffrances.
Ne lutte pas contre le cours des choses, tu ne causeras pas ta propre perte.
Nous jugeons les actes de l'histoire avec la conscience de notre époque. Or la conscience ne peut pas devancer celle qui prévaudra dans une société de l'avenir... et vous ne pouvez pas retourner pour changer le passé.
Dans la solitude du pouvoir il n'y a que des visionnaires ironiques.
L'idée du combat échappe à ceux qui le font. Ils sont condamnés à se battre. Ils se cherchent, ombres et silhouettes ; ils ont besoin de l'autre, pour éteindre une haine, comme le feu a besoin d'eau.
Les rêves sont la nourriture des dieux.
L'art véritable est sans intention.
Une infirmité : celle d'être un enfant unique.
Le folklore demeurera toujours ce qu'il est, une déformation des faits historiques lointains.
Depuis des siècles, l'homme est victime d'un paradoxe : il cherche le métal précieux qui le libérera, et pourtant il reste son prisonnier.
Immobilité. Ce n'est pas être comme la pierre ou l'arbre ; c'est l'état où l'esprit ne s'attache nulle part...
La force du temps, c'est celle du boeuf : lent à démarrer dans la jeunesse, impossible d'arrêter au seuil de la vieillesse.
Ces guerres. Un moment dans l'histoire des hommes où la bêtise se fait plus grande, où une partie de l'humanité refait son plein de vertus guerrières et de courage exalté pendant que l'autre dénonce les génocides.
L'amour, c'est quand l'univers à découvrir se ramène à la dimension de nos deux personnes.
Choisis donc la femme dont les mains parlent, plutôt que celle qui parle avec ses mains ; celle-là t'aiderait à gouverner.
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