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La substance des choses est dans l'évènement, et tout ce qu'on peut en dire ne change rien.
Pete Dexter
C'est toujours des plus trouillards dont il faut se méfier.
Plus vite tu vas et moins tu fais.
Il n'existe pas meilleur déguisement que la souffrance.
On ne peut pas échapper à l'opinion des autres, même si on vit tout seul douze mois par an.
Il y a toujours du bon dans le mauvais.
De toute façon, dès l'instant où on commence à vouloir rattraper un rêve, c'est foutu. C'est justement là qu'il se fait la malle, quand on cherche à lui remettre la main dessus.
On est intouchable quand on s'en fout.
Le chemin qui mène au bien passe par le mal.
L'économie protège du besoin.
Les hommes sont conduits par l'aveugle qui est en eux.
Un imbécile chante la tyrolienne et l'instant d'après c'est l'avalanche.
Peu importe ce qui nous a fait ce qu'on est. Ce qui compte, c'est ce qu'on fait maintenant.
La justice sans la compassion n'est plus justice.
On est toujours différent quand on revient chez soi.
On ne peut pas obliger la vérité à se manifester.
Marchez dans la boue, vous y laissez une empreinte.
Il ne faut jamais souhaiter ce qu'on ne connaît pas. On risque de l'obtenir.
On ne peut protéger personne du monde extérieur.
C'est presque accessoire, les convictions qu'on a.
Les élèves soldats avaient toujours l'air pressé, on aurait dit que le temps leur mangeait le corps. Elle se dit qu'elle préférerait ne rien savoir de l'heure plutôt que se sentir dévorée par elle.
Quand on trouve un dollar, on le ramasse.
Il n'y a pas de plus grand malentendu que de croire qu'il suffit de demander le salut pour l'obtenir.
On voit parfois mieux les choses quand on ne regarde pas trop intensément.
Il y a des gens comme ça qui tendent le cou pour se grandir.
N'importe qui peut être utile, quand on sait où le placer.
On s'imagine toujours que les gens ont assez de sens commun...
Pour arriver à connaître une chose, il faut l'envisager pour elle-même.
On est comme on est, et de lire un livre ne vous change pas.
Y en a, ils se rendent pas compte de leur bonheur. Ils se rendent pas compte qu'en demandant ce qu'on a pas, on commence à renoncer à ce qu'on a.
Qui vit par le mensonge périt par le mensonge.
Les réputations changent moins vite que les hommes.
La vie est une lutte de pouvoir où chacun se dispute l'intérieur de l'assiette.
Mais avec des si on referait le monde, or nous vivons dans le genre de monde où le seul individu qui a pris la précaution de s'équiper d'un gilet de sauvetage est celui qui ne passe pas par-dessus bord.
On prend la place d'un autre que s'il est au-dessus de vous.
Quand on pense à une chose pour la première fois, c'est pur. Mais entre l'idée et l'acte, il y a partout des impuretés et des distractions, si bien que, pour finir, si l'action présente encore une ressemblance quelconque avec l'idée de départ, on peut s'estimer chanceux.
Nous sommes tous des êtres un peu manqués.
Par une bizarrerie de l'existence, c'est toujours au moment où il faut se battre qu'on y est le moins préparé.
Certains semble avoir le génie de résister à ce qu'ils sont vraiment, comme s'ils ne se trouvaient pas assez bien.
Mais ainsi fonctionne le monde. Le boulot des uns fait la gloire des autres.
Tout est ombre et lumière.
Des clichés. C'est ce qui a remplacé la réflexion.
C'est comme ça qu'on grandit, en changeant face aux coups durs.
C'est trop facile de penser, quand ça vous arrange, que les choses sont tout l'un ou tout l'autre.
Les choses finissent par défaut d'équilibre.
Personne ne comprend la religion.
C'est trompeur comme moteur, la trouille.
On a toujours l'impression qu'il reste quelque chose à faire.