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Celui qui n'a pas traversé le désert ne sait pas qui il est.
Philippe Bartherotte
Rien n'élève davantage un homme que faire le bien, rien ne l'abaisse autant que faire le mal, et pourtant qui parle encore du bien et du mal ?
De la connaissance naît le combat, du combat naît la dignité, de la dignité naît l'Homme. A cela je donne le nom de Liberté.
Le bien-être est un rassemblement en soi, une réconciliation des éléments qui composent une personnalité ; le bonheur est d'aligner sa vie sur la droite ligne de cette personnalité.
Chaque geste que tu fais, chaque parole que tu prononces, chaque pensée qui te traverse, détermine ton avenir ; et pourtant tu oublies ceci, à chaque fois que tu fais quelque chose, à chaque fois que tu parles, à chaque pensée qui te traverse.
Le temps ne s'écoule qu'en présence des autres.
Tout homme qui abandonne l'idéal de la Justice doit s'attendre à être traité comme une bête.
La reconnaissance du beau est le vague souvenir de Dieu.
La liberté est l'espace entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir.
Des fléaux qui ont fait des ravages parmi les hommes, la bêtise est de loin le plus meurtrier ; et au premier rang de cette bêtise, les religions.
On ne meurt que par rapport aux autres, c'est pourquoi j'ai prévu de disparaître.
Naître est un crime qui se punit de la peine capitale : la vie.
L'esprit court et trouve une idée, l'idée court et devient pensée, la pensée va et trouve son homme.
La vie est une succession de séparations qui se termine par une grande réunion.
La misère du monde, c'est quelques gouttes de mal dans un océan de bêtise.
On ne se suicide qu'avant 30 ans, après on met fin à sa vie.
Derrière toutes les crises économiques, il y a une crise de confiance. Derrière toutes les crises de confiance, il y a une crise morale.
Le mensonge et le mal règnent parmi les hommes comme la nuit dans l'univers, tandis que la vérité et le bien brille comme les étoiles. Nous appartenons à la nuit, mais chacun de nous peut faire le choix de briller comme une étoile.
Il y a deux manières de faire la révolution : apporter des réponses nouvelles à des questions anciennes, ou poser des questions nouvelles relatives à des problèmes ignorés.
Ce que nous appelons hasard, n'est que le résultat de ce que nous ne voyons pas.
Nous vivons tellement dans le présent que nous vivons dans un futur lointain.
A partir de 40 ans l'amour est une réunion d'anciens combattants.
L'artiste est un enfant atteint de la maladie incurable d'être devenu un adulte.
Il y a deux sortes d'hommes, ceux qui habitent leurs chrysalides et ceux qui la brise pour se faire papillon.
Interdisez-vous de haïr et vous mépriserez, chassez le mépris, et c'est la terrible indifférence. En vérité, il n'y a pas d'autre choix qu'aimer.
L'homme est entré dans la modernité lorsqu'il a commencé à donner des noms doux à ses atrocités.
Les femmes, c'est comme les jeans, même quand t'en as plusieurs, y en a toujours une que t'a envie de mettre tout le temps.
Le problème endémique de la démocratie c'est l'homme politique.
Lorsque nous évoquons les animaux dangereux pour l'homme, nous parlons volontiers du requin, du serpent, du scorpion ou de l'araignée, voir de la méduse, et nous oublions à chaque fois la femme.
Je me demande toujours si l'héroïsme c'est d'être soi, ou d'être quelqu'un d'autre.
La poésie est l'art de ne pas comprendre. Elle ne s'adresse pas à la raison, et n'est pas faite de sentiments, mais parle au vent et provoque des sensations.
Lorsque une société a perdu ses valeurs morales, la Justice est le dernier rempart contre le retour du règne animal et les Juges des citadelles.
Une société qui a remplacé le beau par le spectaculaire, le bien par l'utile, et la vérité par le mensonge, ne mérite t-elle pas d'être appelée barbare ?
Le pouvoir émanant de la force de quelques-uns, remplacé par la tyrannie émanant de la faiblesse de tous. Voici le destin naturel d'une démocratie mal instruite.
Ce n'est pas tant l'intelligence qui nous distingue les uns des autres que le temps passé à réfléchir.
Ce ne sont pas leurs mensonges qui sont redoutables, c'est l'imperceptible torsion qu'ils donnent à la vérité.
Nous devons aimer les femmes car ce sont elles qui nous mettent au monde et bien souvent elles qui nous en sauvent.
La mort n'est rien. Elle n'est que l'extinction de l'artifice par lequel la nature vous a fait croire que vous étiez quelqu'un. La vie n'est rien. Elle n'est que la lumière que vous avez produit en croyant que vous étiez quelqu'un.
Un aristocrate ne se comporte jamais comme s'il était seul, un bourgeois se comporte comme s'il était seul aussitôt que les autres ont le dos tourné, et un plouc se comporte comme s'il était seul en toute occasion.
Il y a trois sortes d'hommes : ceux qui vivent leur vie, ceux qui rêvent leur vie, et ceux qui vivent leur rêves.
Dieu est l'intuition des choses que nous avons oubliées.
L'homme moderne a remplacé Dieu par la science, et le bien et le mal par le permis et l'interdit, mais quand la terre tremblera il reviendra à ses idoles.
On ne se suicide pas parce que l'on est désespéré, on se suicide pour garder un peu d'espoir.
L'art exige d'y croire ou d'être totalement désespéré. Entre les deux, il n'y a que la vie.
S'il devait être décerné un prix à chaque époque, la notre recevrait très certainement celui de l'emballage. Avec sans doute une mention spéciale pour l'emballage de la vérité.
Il y a toujours un moment dans la vie ou les hommes se classent en deux catégories : ceux qui disent oui, et ceux qui disent non.
Lorsque vous prenez connaissance d'une information dans un média, demandez-vous toujours de qui, pourquoi, pour qui ? Aucune information n'est gratuite en temps de guerre. Il ne suffit pas de savoir lire, il vous faut apprendre à lire.
Un père, c'est comme une chanson que l'on a écouté souvent sans jamais prêter attention aux paroles et dont un jour insensiblement on reprend les mots.
L'Art est d'abord magique, puis religieux ; au seizième siècle de notre ère, il renaît égocentrique ; quatre cents ans plus tard il se fait peur sur les bords du néant ; finalement il se jette tout entier dans les bras du marketing.
On cessa d'inciter les gens à croire en Dieu dès lors qu'ils purent commencer à croire en leur vie.