Images
Il ne faut pas prendre le public pour plus bête qu'il n'est, mais il ne faut pas le prendre pour moins bête qu'il ne s'estime.
Philippe Caubère
Le théâtre peut se passer de tout, sauf du poète.
L'imagination est la mémoire de l'avenir.
Rien n'est plus bouleversant que l'action d'aider une femme à prendre conscience de l'extraordinaire puissance qui gît en elle ; mais rien n'est plus dangereux pour celui qui l'aide, surtout si c'est celui qui l'aime.
L'objet aimé n'existe pas, il n'est que le fruit de notre imagination.
Ca fait partie de la condition d'acteur de toujours rejouer sa jeunesse.
Un écrivain a le devoir de méchanceté.
"Je" est plein d'autres.
L'objet aimé n'est jamais que ce que nous nous imaginons qu'il est.
L'amour est un sentiment tarabiscoté dont nous ne connaissons pas les ressorts.
L'enfance recèle aussi de terribles poisons, dont le pire est peut-être le regret stérile que nous en gardons parfois.
Quelle que soit la pièce qu'il joue, le style de jeu qu'il utilise, qu'il soit là pour faire rire, pleurer ou penser, la première et indispensable arme de l'acteur, c'est sa mémoire, la seconde, son corps, la troisième, sa voix.
Le théâtre, c'est un petit peu comme les rêves : ça n'a pas de sens.
Le théâtre est une façon de vivre, le cinéma une façon de travailler.
L'artiste ne saura jamais assez combien de richesses gisent dans les terrains abandonnés de son enfance, et combien la reconquête de ces zones d'ombre restera toujours la clef de ses multiples problèmes.