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Canal+ a donné le temps à "Nulle part ailleurs" d'exister.
Philippe Gildas
Je ne regarde plus Canal+.
Il m'est bien difficile aujourd'hui encore d'expliquer comment et pourquoi en dix ans d'existence, le talk-show Nulle Part Ailleurs est devenu un modèle inimitable, une légende inexplicable qui reste, vingt années plus tard, pour son public des années 1990, une mine de souvenirs inoubliables
Nulle Part Ailleurs était un laboratoire mais dans lequel il y avait des vedettes extraordinaires.
Les Nuls c'est moi qui les avait découvert.
Notre credo, c'était mélanger le sérieux et la distraction.
Antoine a perdu sa liberté.
Il faut être lucide sur soi-même, je ne suis pas drôle. J'étais prêt à animer ce programme, mais je savais que je serais incapable de faire rire. Les Nuls sont restés la première saison, puis ils ont souhaité avoir leur propre émission
Il faut savoir, qu'avant de faire Nulle Part Ailuuers, Antoine de Caunes était non seulement spécialiste de la musique, mais il a écrit des romans policiers en anglais édités à New York.
Le Grand Journal conçu par Michel Denisot intégrait ce que je n'avais pas mis dans Nulle part ailleurs, comme par exemple la politique. Michel Denisot était très efficace dans cette partie, et ce que je trouve dommage c'est qu'aujourd'hui Antoine de Caunes est un peu perdu dans un format qui ne lui laisse pas la liberté dont il a absolument besoin.
Je ne comprends pas comment on ne peut pas savoir arrêter une chaîne, ou en tout cas la réformer en temps utile.
Sans Antoine et tous ceux qui intervenaient dans le même registre, comme Karl Zéro, cette émission n'aurait pas duré comme elle a duré, estime-t-il. Mais, effectivement, le duo de Caunes-Garcia c'était le top du top
Nulle part ailleurs était une émission basée sur le fait que l'on y traitait toute l'actualité avec le maximum de culture et d'humour
Je ne juge pas Antoine de Caunes, je sais qu'il sait faire des choses que je ne sais pas faire. Il a un talent fou.
Maryse et moi avons décidé de nous faire incinérer. Et quand je passerai de l'autre côté des flammes, faites aussi l'économie de l'urne : répandez mes cendres au hasard, en vous amusant, comme je n'ai cessé de le faire !
Je ne suis plus dans le coup.
Longtemps, je fus catholique et breton. Je ne comprends pas pourquoi l'homme est mortel. J'ai du mal à me faire à l'idée qu'il n'y a rien après
Le jour où Antoine s'en va, je sais qu'il y a tout le reste de l'équipe derriére. Donc je ne peux pas partir.
Il y avait une règle entre Antoine et moi : je ne savais jamais quel personnage il allait jouer et je me gardais bien de le savoir. Ainsi j'étais aussi surpris que les téléspectateurs.
Mon parcours est un condensé de contradictions mais je n'ai ni remords ni regrets. Le hasard m'a porté à chaque fois au bon croisement.
Je suis d'abord un bon ouvrier, un contremaître si vous voulez mais pas un monstre (de la télè).
Avec l'âge on a moins de mémoire, alors que moi j'avais une mémoire fantastiqe, j'étais curieux de tout et tout m'interressait.
Il y a trois grandes séquences dans l'émission, avec le zapping, les Guignols, la météo, et cela laisse peu de place à quelqu'un d'aussi inventif qu'Antoine, que je plains certains jours de se retrouver dans cette situation-là...
J'ai quand même eu cette chance d'être au bon moment au bon endroit et d'avoir des patrons qui étaient sensibles au fait que les médias étaient en train d'évoluer assez brutalement
Le pétoman était l'obsession d'Antoine de Caunes.
De Caunes-Garcia, c'était le top du top.
Sur canal on était tous complétement allumés.
Avec Nulle Part Ailleurs, j'éatais le conducteur du train, on m'a demandé de mettre des rails et le probléme c'était d'aller de plus en plus loin avec ces rails.
J'étais le meilleur spectateur de leurs sketchs et le contrechamp nécessaire sur le plateau. Le résultat, c'est que, sur les DVD, celui qui rit d'un bout à l'autre, c'est moi !
J'étais un bon journaliste, et accesoirement j'ai fait la preuve qu'on pouvait être un animateur convenable. Mélanger les deux l'humour à partir de la vraie info.