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Est-ce qu'on commence par ne plus vivre, avant de mourir ? C'est-à-dire, est-ce qu'on meurt parce qu'on a fini de vivre ?
Philippe Léotard
J'écris pour me taire.
L'homme, le matin, il tousse, il crache. Le midi, il pète, il rote. La nuit, il ronfle, il bave et le reste du temps, il se gratte les couilles.
L'ivresse, c'est l'art d'être plein, comme la plénitude est l'art d'être ivre.
Mon frère est ministre de la Défense, moi je suis ministre de la Défonce.
Tout le monde aimerait qu'il ne manque personne à sa solitude. Qu'on se réjouisse ou qu'on se lamente, quand on est seul, c'est tout de même aux yeux du monde !
C'était béni, cet instant à aimer le temps qui vous fait comprendre qu'on a toute sa vie, aimé, et le moment où l'on peut lever la tête et dire : J'ai aimé. Oui, cela monte d'un fond infini, intarissable, interminablement, j'ai aimé.
O ma tristesse, comme tu vas loin pour pleurer ! Tellement loin au point que je te salue quand tu reviens, morte ou vivante, que tu me captures, tôt ou tard, que tu m'inclines.
C'est de la folie de se prétendre fou, mais il est sage de l'être. La folie la plus meurtrière, c'est l'ivresse d'être sage. Mieux vaut être saoul de sa connerie.
Tu sais, la victoire et la défaite, c'est pareil : ça se traduit par des larmes.